Nancy : Jean Fernandez règle ses comptes

Par Khaled Karouri
2 min.
Jean Fernandez @Maxppp

Jean Fernandez est amer, déçu du traitement qui lui a été réservé lors de son départ de l'ASNL. Alors, le tacticien met les points sur les choses au point.

L'AS Nancy-Lorraine retrouve des couleurs. Vainqueurs en Coupe de France sur la pelouse de Nice, les pensionnaires du Stade Marcel Picot ont remis le couvert ce samedi soir, en venant à bout de Lorient pour le compte de la vingt-deuxième journée du championnat de France de Ligue 1. De quoi donner le sourire à Patrick Gabriel, tout juste nommé coach du club de l'ASNL en lieu et place de Jean Fernandez. Ce dernier qui garde encore en travers de la gorge la manière dont a été présenté son départ, certains n'hésitant pas à le dépeindre comme un mercenaire. Alors, au micro du Canal Football Club, le technicien hausse le ton et règle ses comptes :

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« Quand on dit que je suis parti avec l'état d'esprit d'un mercenaire, comme un voleur, en catimini... C'est faux. L'image qu'on a essayé de faire passer, c'est celle d'un homme qui fuit ses responsabilités. J'ai 586 matches de Ligue 1, j'ai fait 586 conférences de presse d'après match, je n'ai jamais fuit. J'étais prêt à me battre, il fallait renforcer l'équipe, mais il y avait encore un espoir. J'apprends que Mollo s'en va sans que je sois au courant, qu'André Luiz s'en va sans que je sois au courant. J'apprends dans la presse que des joueurs vont partir sans que j'ai mon mot à dire. À ce moment-là, j'ai réfléchi, j'ai pris l'initiative d'appeler le président pour lui dire qu'on arrêtait là ». Le tacticien est marqué par son départ, gardant un souvenir amer du jour où il a dû démissionner :

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« Le vice-président entre dans mon bureau, et on me dit que je dois laisser mon bureau pour le nouvel entraîneur. Je demande si je peux voir le président, on me dit non. C'est la première fois que je vis ce genre de choses. On ne m'a pas laissé le temps de dire au revoir au président et aux joueurs, ça a été refusé. Je suis donc parti par la petite porte. Oui, j'ai démissionné. Mon moteur n'a jamais été l'argent, mais la passion. Pas une seconde je n'ai pensé à partir avec mes deux ans de contrat, pas dans la situation sportive du club. C'était impossible. Cela n'a jamais été une question d'argent. L'important, c'est de rebondir. Je vais prendre mes cahiers, mes notes. Pourquoi pas reprendre un club de Ligue 2 pour le faire monter en Ligue 1, ou directement un club de Ligue 1 ». Reste à savoir où.

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