OGC Nice : le rachat du club annulé !

Par Rodolphe Koller
2 min.
OGC Nice @Maxppp

Annoncé en grande pompe par Jean-Pierre Rivère il y a deux semaines, le rachat de l’OGC Nice par un mystérieux prince saoudien vient d’être purement et simplement annulé par le président azuréen ce vendredi.

Cela devient une fâcheuse habitude pour les clubs français… Toujours en quête de nouvelles sources de financements pour pérenniser leurs activités sportives, plusieurs écuries tricolores ont récemment succombé à la tentation d’un rachat par un investisseur fortuné. Sauf qu’après le feuilleton Maillol au Havre, et dans un autre registre, le fiasco Mammadov à Lens, c’est le rachat de Nice qui vient de tourner à la débandade.

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«Nous voulions trouver un investisseur qui partage la vision que nous avons de notre projet. Première étape aujourd’hui avec Edward (Blackmore, ndlr) et son partenaire en Arabie Saoudite qui deviennent actionnaires minoritaires à 49%», lançait pourtant enthousiaste le président azuréen Jean-Pierre Rivère il y a deux semaines. «La 2e étape qui devrait avoir lieu avant la fin juin les verrait devenir majoritaires. Je conserverais alors 20% et eux 80%», surenchérissait-il alors. Sauf que rien de tout cela n’aura lieu.

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«Les parties ont décidé de mettre fin à leur accord.»

Nice Matin affirme en effet ce vendredi que Rivère a décidé d’annuler la vente du Gym au dernier moment. L’affaire devrait être conclue via un intermédiaire, Edward Blackmore, pour le compte d’un mystérieux prince saoudien dont l’identité est désormais connue : Mohammed Bin Abdulrhamann Bin Abdulah Al Faisal. Par prudence, le président niçois a préféré couper court aux pourparlers en l’absence d’éléments financiers suffisants.

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«Les nouveaux investisseurs devant confirmer au plus tard le 12 février le montant définitif de leurs investissements futurs. Le calendrier précis était destiné à servir le club dans les deux ans à venir. À ce jour, les éléments n’ont pas été confirmés par les nouveaux investisseurs ce qui n’a pas permis la mise en œuvre immédiate de la politique envisagée par le club et a rendu le partenariat sans objet. En conséquence, les parties ont décidé de mettre fin à leur accord. (…) Je ne regrette rien mais ça me servira pour la suite», a précisé Rivère. Une déception certes, mais les exemples récents tendent à donner raison à un excès de sagesse au détriment de l’appât du gain.

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