OL : Aulas défend Fournier... et tacle ses joueurs !

L’OL a vécu une semaine catastrophique. Après l’élimination en Ligue des Champions, avec une défaite face à La Gantoise (1-2), les Gones ont encore chuté à domicile en championnat, face à Montpellier (2-4). Un nouveau naufrage collectif, dont la responsabilité a directement été imputée à Hubert Fournier. Or, selon le numéro un lyonnais Jean-Michel Aulas, l’entraîneur n’est pas le responsable de cette mauvaise passe. Pour le président cela ne fait aucun doute, les responsables sont les joueurs.

« Contre Montpellier on a vu d’entrée à quel point l’équipe était psychologiquement atteinte. J’ai assisté à la causerie d’Hubert Fournier avant le match, et je peux vous dire que personne n’a respecté les consignes. Toute l’équipe a perdu pied et s’est évadée. (…) Après le match, les joueurs ne donnaient pas le sentiment d’avoir obtenu gain de cause. C’était plutôt Waterloo. Alors maintenant on s’interroge sur ce qui nous a conduits à vivre cette semaine catastrophique. J’aimerais savoir ce que se passe chez certains joueurs », a-t-il assuré au Progrès, n’hésitant pas à citer des noms.

« Milan Bisevac. Peut sûr de lui, fragile, pris en vitesse, je ne l’ai pas reconnu. J’ai vu aussi les errements de Claudio Beauvue, il a beaucoup de difficultés même s’il a été sur le but d’Alex, et qu’il a mis un bon coup de tête. Il avait envie de rejoindre un club de haut niveau, il y est, mais la complémentarité avec Lacazette n’a pas été trouvée. L’équipe n’a pas assez de valeurs collectives pour se sauver de la tempête. Florian Maurice de la cellule de recrutement a constaté aussi que les nouveaux avaient du mal à se fondre dans le collectif », poursuit le dirigeant, qui a dès lors conforté son coach.

« On a tous une responsabilité. Mais pour moi, ce n’est pas un problème de coach. Les principaux responsables ce sont les joueurs. Le manque de confiance est flagrant comme l’est cette incapacité à se rebeller. On garde donc le cap. On ne peut pas imaginer prendre des décisions. On a un mois de décembre chargé, on n’est pas du tout dans ce contexte-là. (…) Non, on ne changera pas d’entraîneur dans les semaines qui viennent. On ne panique pas. On ne vas pas faire cet honneur à nos ennemis. Il n’y a aucune chance que l’on change de coach. Il est même urgent de ne rien faire à ce niveau-là », a-t-il conclu. Nul doute que le message est passé…