OL : Aulas définit les conditions de l'arrivée du futur partenaire...

Par Khaled Karouri
2 min.
Saint-Étienne Stéphane Ruffier @Maxppp

En proie à d'importantes difficultés financières, l'Olympique Lyonnais n'est plus l'ogre qui dominait la Ligue 1 de la tête et des épaules. Et face à un PSG nouveau riche, Jean-Michel Aulas sait que le salut de son club passe par l'arrivée de richissimes investisseurs.

Le Paris Saint-Germain a tiré le gros lot cet été avec l'arrivée à sa tête de Qatar Sports Investments. Devenu le club le plus riche de l'Hexagone, l'écurie de la capitale retrouve les sommets du championnat de France de Ligue 1, ayant la possibilité d'aligner les millions pour s'offrir un recrutement cinq étoiles. Et forcément, un tel épouvantail pourrait bien finir par tuer tout suspense dans un championnat qui risquerait bien de voir les pensionnaires du Parc des Princes enchaîner les titres. Une situation qui fait craindre le pire à certains supporters, et qui pousse les autres dirigeants à trouver les solutions pour lutter avec ce PSG nouveau riche. Du côté de l'Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas a déjà fait part de son souhait d'attirer des investisseurs émiratis. Mais alors, quelle forme pourrait prendre ce partenariat ?

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Dans les colonnes de Lyon Capitale, JMA précise sa pensée : « Aujourd’hui, OL Groupe est une structure qui est cotée en Bourse dans laquelle, on va dire, ICMI [société d’Aulas] et le groupe de Jérôme Seydoux, à deux, représentent 60 % à peu près du capital. Il y a une vingtaine de pour-cent composée de 12 000 actionnaires publics qui ne sont pas partis malgré la baisse du cours, ce qui prouve leur attachement à l’OL, et environ 20 % composés d’actionnaires privés. Après, aujourd’hui, la société La Foncière du Montout, qui détient les droits fonciers sur le stade, appartient à 100 % à OL Groupe. Pour répondre à votre question, au niveau de cette dernière société, le maximum acceptable, c’est 49 %. On a même prévu avec l’éventuel partenaire potentiel qu’à la fin des opérations sa part puisse se situer entre 30 et 49 % ». Et alors que certaines rumeurs font état de la volonté des Qataris d'investir dans un deuxième club français, le président rhodanien a-t-il été approché ?

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« J’ai lu ça dans la presse, mais je ne sais pas si c’est une véritable information. Je n’ai jamais été contacté par les Qataris, directement ou indirectement. Par contre, il y a d’autres émirats qui ont eux vocation à venir. Il y a deux autres émirats qui ont les moyens d’investir dans un club européen, il y a tout d’abord Abu Dhabi et Dubaï et on peut aussi rajouter également l’Arabie saoudite. Je fais partie des gens qui s’intéressent à cette partie du monde. On a d’ailleurs signé il y a trois ans un accord de partenariat avec Dubaï pour créer là-bas un institut de football. Je vais me rendre les 19 et 20 mars à Abu Dhabi dans le cadre de l’accord avec Hamdan Al-Kamali [un jeune défenseur central de 22 ans qui est prêté à l’OL jusqu’à la fin de la saison, NdlR]. Il y a eu d’autres investisseurs qui se sont intéressés non pas à l’OL en tant que tel mais au projet du Grand Stade ». Un projet attractif qui pourrait attirer le regard de riches investisseurs. L'avenir de l'OL semble en dépendre.

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