OL : Fournier envoie une pique à ses joueurs !

La soirée avait pourtant bien commencé. Facile vainqueur du FC Valence (2-0), le Zenit avait permis à l'Olympique Lyonnais de croire à l'exploit d'une qualification pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Mais avant de rêver à la finale de Mestalla, les Gones devaient disposer des Belges de La Gantoise. Un challenge excitant que n'ont finalement pas su relever les hommes d'Hubert Fournier. Battus pour la dernière à Gerland en Coupe d'Europe (1-2), les Rhodaniens ont quitté la scène continentale par la petite porte. Un constat qui fait mal au vu du manque d'unité flagrant au sein de l'équipe.

« Ça a un impact forcément négatif parce qu’on avait à cœur de gagner cette rencontre qui nous aurait permis de vivre une finale à Valence. Force est de constater que ce qu’on a montré n’était pas suffisant. Même cette éventualité n’a pas suffi à nous faire entrer dans un match avec un engagement suffisant. Il faut passer à autre chose, mais il faut quand même analyser. Il y a de fortes interrogations sur notre incapacité à élever notre niveau de jeu dans de tels matches », a déclaré Fournier cet après-midi en conférence de presse.

Des joueurs pas assez solidaires

Déçu de la prestation de ses hommes, le coach lyonnais semble même regretter que la seule prestation de choix ait été réalisée à l'occasion du derby gagné contre l'ASSE (3-0). « C’est trop peu. On a que le match du derby, ça fait quand même quelques mois qu’on a attaqué la saison. (...) Le derby c’est important, mais le match contre Gand était plus important. On avait connaissance du résultat du Zenit. Derrière, c’était une finale qu’on avait la possibilité de jouer, mais on n’y est pas arrivé. On rentre bien dans la partie, mais au fil des minutes on s’est éteint. »

Un triste constat que Fournier explique en grande partie par l'absence de solidarité entre ses joueurs. « On ne sent pas une équipe unie sur le terrain. Quand on voit les attitudes quand on marque ou quand on encaisse les buts... Quand on voit les Belges marquer, on voit dix gars se congratuler. Nous, non. Quand on voit Mapou qui marque contre son camp, je n’ai pas vu beaucoup de monde venir le soutenir. Ça, ce sont des comportements qui ne donnent pas de bons signaux sur l’unité qui peut régner au sein de l’équipe. Si on règle ça, on réglera beaucoup de nos problèmes. On est deuxième du championnat, il ne faut pas tout noircir. » Le message est passé. Reste à savoir si l'effectif rhodanien y sera réceptif...