OL : Gueïda Fofana annonce son grand retour !

23 mai 2015. L'Olympique Lyonnais se rendait à Rennes pour le compte de la dernière journée de Ligue 1, et s'imposait petitement 0-1. Une rencontre à laquelle Gueïda Fofana avait participé, entrant à la 68ème minute de jeu en lieu et place de Malbranque. Depuis, plus rien à signaler en match officiel pour le milieu relayeur rhodanien, lequel après avoir réalisé une partie de la préparation estivale devait en passer par une étape délicate, à savoir le retrait de vis au niveau d'une cheville droite qui lui a causé bien des tourments ces derniers mois. Dans l'ombre, le numéro 6 a donc dû prendre son mal en patience, assistant en simple spectateur au parcours contrasté de ses partenaires de jeu.

Mais l'ancien joueur du Havre touche au but, et voit enfin le bout du tunnel. Présent avec le groupe à l'entraînement cette semaine, le jeune homme de 24 ans est ainsi à nouveau sur les terrains du centre de Tola Vologe, habits de joueur sur lui, prêt à repartir au combat. En tout cas, sur le site officiel de l'OL, l'international Espoirs (dernière cape le 10 septembre 2012) affiche sa détermination : « Mon objectif est de rejouer avec l'équipe de CFA avant la trêve, pas ce week-end mais le suivant, le samedi 19 sur le N°10 de la plaine contre Sarre. Comme ça, je pourrai partir en vacances sereinement », indique-t-il ainsi tout d'abord.

Un départ en vacances bien mérité pour celui qui travaille d'arrache-pied, avant de redémarrer officiellement avec l'équipe première pour la reprise en janvier : « En septembre, après m'être fait enlevé ces vis, l'objectif était d'être là en janvier, prêt. Je serai au rendez-vous. Je veux partir en vacances puis reprendre l'entraînement comme mes partenaires, plus comme un blessé. J'ai soif de jouer, de découvrir notre nouveau stade, d'être simplement quotidiennement avec mes partenaires. Et merci encore à tous ceux qui m'ont aidé et soutenu tout au long de ma rééducation », conclut l'intéressé. Le cauchemar touche à sa fin pour Fofana, qui n'aspire plus qu'à briller au Stade des Lumières. L'histoire serait belle.