L'Olympique Lyonnais se rend en Belgique pour défier La Gantoise pour le compte de la première journée de la phase de poules de Ligue des Champions. Le conseiller spécial du président Aulas dresse un bilan peu reluisant du début de saison de son équipe, et le fait savoir.
L'Olympique Lyonnais peine à trouver la bonne carburation. Avec deux victoires, deux nuls, et une défaite en cinq journées de Ligue 1, le club septuple champion de France alterne le bon et le moins bon depuis la reprise. Tenus en échec samedi sur sa pelouse de Gerland par le LOSC (0-0), les Gones éprouvent notamment d'importantes difficultés à domicile, n'ayant toujours pas réussi à remporter la moindre rencontre dans leur antre, et n'ayant marqué qu'un seul petit but sur ces trois affiches disputées dans la cité rhodanienne.
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Une unique réalisation œuvre de Nabil Fekir lequel, blessé pour six mois au minimum, va faire cruellement défaut aux Lyonnais à l'heure d'aborder leur premier match de Ligue des Champions. De retour en C1 après trois ans d'absence, l'OL se rend à La Gantoise pour y défier le club belge ce mercredi soir. Et si les discours étaient jusqu'alors loin d'être alarmistes dans les rangs rhodaniens, Bernard Lacombe n'y est pas allé de main morte. Au micro de L’Équipe 21, le conseiller spécial du président Aulas a tenu à rappeler ses troupes à l'ordre :
« La Coupe d'Europe, c'est un autre monde, et il faut vite s'y mettre pour ne pas avoir de grosses surprises. Il y a un peu d'inquiétude. On ne marque pas beaucoup à domicile. À part sur coups de pied arrêtés, le reste c'est le néant, alors que l'année dernière il y avait tout. Aujourd'hui, quand je vois l'équipe actuellement, hormis à Caen où il y avait un Nabil énorme, je dis attention à La Gantoise. Le haut niveau, ce sont des exigences autres. Il faut que tout le monde se rende compte qu’aujourd’hui, on est plus en coupe Drago (coupe qui permettait, de 1953 à 1965, aux équipes professionnelles éliminées avant les quarts de finale de la coupe de France de se disputer une compétition, Ndlr) qu'en Coupe d'Europe. Tout le monde est en deçà de ses performances normales. Il faut se retrousser les manches et se bouger pour que le réveil ne soit pas douloureux. Tout le monde doit être présent, attentif, imprégné de cette Coupe d'Europe. Il faut que tout le monde s'y mette et rapidement ! », a-t-il ainsi lancé, comme pour mieux mobiliser ses joueurs avant ce premier défi continental. Reste à savoir si le message sera entendu.
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