OM, Belgique : les désarmantes confidences de Batshuayi

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
Olympique Marseille Michy Batshuayi Tunga @Maxppp

En conférence de presse, Michy Batshuayi a évoqué le traitement que lui réserve Bielsa à Marseille et la concurrence avec Gignac. Avec toute sa fraîcheur.

Michy Batshuayi peut avoir le sourire. Considéré comme un bad boy dans son pays pour ses quelques écarts avec le Standard de Liège, l’attaquant a appris la patience à l’Olympique de Marseille et en est récompensé. D’abord en entrant plus souvent en jeu avec l’OM puis en étant sélectionné avec l’équipe nationale de Belgique. Une belle revanche pour celui qui n’avait pas été retenu pour la dernière Coupe du Monde, au profit de Divock Origi. À l’instar de Nabil Fekir en France, il est l’homme le plus courtisé par les médias locaux, qui ont pu l’interroger aujourd’hui en conférence de presse. Avec quelques pépites au bout.

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Batshuayi a ainsi établi un parallèle entre son sélectionneur Marc Wilmots et son entraîneur Marcelo Bielsa. « À la fin de l'entrainement d'aujourd'hui, j'ai parlé avec Wilmots. Il m'a donné quelques conseils lorsque je me retrouve devant le goal. Ça me fait vraiment plaisir de lui parler, car je n'ai pas trop l'habitude de parler avec le coach à Marseille. Bielsa, il est vraiment fou! Il demande beaucoup de rigueur, de discipline, il recherche la perfection », a-t-il raconté aux médias belges. « Bielsa ne me dit jamais rien. Ni pourquoi je ne joue pas, ni pourquoi je joue, ni si j'ai bien ou mal joué. C'est un peu frustrant, mais bon, à chacun des méthodes », a-t-il précisé.

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De même, il a évoqué la rude concurrence qui l’attend chez les Diables Rouges, en la comparant à ce qu’il vit sur la Canebière. « Ma situation est un peu la même ici qu'à Marseille. Je savais très bien en débarquant à l'OM qu'André-Pierre Gignac était le légitime titulaire, même si je ne m'attendais pas à ce qu'il marque autant de buts. Mais j'ai su prouver que je pouvais également inscrire des goals et le remplacer efficacement au besoin. En attendant, j'espère prendre un jour sa place. » Désarmant de sincérité, le jeune attaquant de 21 ans attend, bien plus sagement que prévu, son heure. Et elle semble en train d’arriver avec un peu d’avance…

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