OM : Bielsa se méfie du pouvoir offensif de l'OL

Par La Rédaction FM
2 min.
Olympique Marseille Marcelo Alberto Bielsa Caldera @Maxppp

Invaincu depuis le 17 août dernier, l'OM se déplace ce dimanche à Lyon, fringant 4e de Ligue 1. S'il a reconnu volontiers se méfier de l'attaque lyonnaise, Marcelo Bielsa aborde toutefois cette rencontre avec sérénité, comme à son habitude.

Alors que la toute la France du foot se lèche les babines à l'aube de cette 11e journée de Ligue 1 qui verra s'affronter les quatre premiers du classement, Marcelo Bielsa a semblé, comme toujours, bien peu concerné par toute cette excitation médiatique. Yeux fatigués, voix posée, l'Argentin a d'abord confirmé qu'il alignerait, sauf imprévu d'ici dimanche, la même équipe qui s'est imposée lors des huit dernières journées. Et s'il n'a cette fois pas parlé de son schéma tactique, il devrait, comme face à Toulouse la semaine passée, aligner son fameux 3-3-3-1 afin de présenter trois défenseurs centraux face aux 4-4-2 losange d'Hubert Fournier.

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L'attaque lyonnaise, la deuxième meilleure du championnat derrière celle de l'OM (20 buts pour les Lyonnais, 25 pour les Marseillais) est d'ailleurs prise très au sérieux par l'entraîneur phocéen : «C'est une équipe qui a de très bons attaquants, que ce soit dans leur onze ou sur leur banc. C'est une équipe avec du caractère, de la présence. Elle reste sur de très bons matches et fait partie des meilleures du championnat (...) Ils ont des attaquants complémentaires. Pour nous, c'est un grand défi de nous frotter à eux», a ainsi lancé le coach marseillais.

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Toutefois, pas question pour Marcelo Bielsa de présenter cet Olympico comme le premier vrai test de l'OM version 2014-2015 - «Cela serait dévalorisant pour ceux que nous avons déjà affrontés » - lui qui, à l'image d'Hubert Fournier plus tôt dans la journée, semble avoir une idée bien précise du plan qu'il compte mettre en place pour contrer les points forts du jeu lyonnais : «Oui, leurs latéraux montent beaucoup. Ce que nous allons essayer de faire pour les neutraliser, c'est de les obliger à défendre», a-t-il lancé avant de conclure, comme il en a l'habitude, en minimisant l'influence de son coaching : «Gagne celui qui s'impose dans les duels. Heureusement, ce ne sont pas les entraîneurs qui gagnent les duels, mais les joueurs.» Hubert Fournier, qui déclarait ce matin que Bielsa n'avait rien inventé à l'OM, devrait apprécier.

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