OM - ETG : les notes du match

Par La Rédaction FM
8 min.
Olympique Marseille Brice Dja Djédjé @Maxppp

L'Olympique du Marseille imite le PSG en s'imposant 1-0 à domicile face à l'ETG et reprend sa deuxième place derrière l'OL au classement de Ligue 1.

Après la victoire du Paris Saint-Germain contre Rennes vendredi (1-0), la 23e journée de Ligue 1 se poursuivait samedi avec la réception d'Evian Thonon Gaillard (16e) par l'Olympique de Marseille (3e). Tandis que le PSG a mis une pression claire sur l'OL (1er), les Phocéens avaient l'opportunité de s’engouffrer dans la brèche. Et la rencontre démarrait sur les chapeaux de roues puisqu'il ne fallait attendre que la 27e seconde de jeu pour voir Daniel Wass s'écrouler dans la surface marseillaise, sans que monsieur Schneider ne bronche. Les débats étaient bien lancés.

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Le pressing très haut des Evianais s'étiolait rapidement et Dja Djédjé se procurait une double occasion d'envergure : après avoir tenté un retourné acrobatique dans la surface, il reprenait de la tête un centre d'Alessandrini juste à côté du cadre (9e). Nouvelle action litigieuse avant la demi-heure de jeu : Fanni se faisait chiper le cuir dans son camp, Ramirez filait au but et se trouvait bousculé dans la surface par le retour de Morel (24e), mais l'arbitre ne désignait toujours pas le point blanc.

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Dans la foulée, un cafouillage débouchait sur l'ouverture du score de Thauvin, toutefois refusée pour une position de hors-jeu (27e). Gignac (36e), Payet (39e) et Thauvin (40e) insistaient avant la pause mais Evian tenait bon jusqu'à la mi-temps. De retour des vestiaires, l'OM obtenait un penalty après un léger contact entre Barbosa et Payet dans la surface que Gignac transformait (49e, 1-0). Sans convaincre totalement, les Marseillais profitaient des largesses techniques d'un adversaire clairement limité pour l'emporter malgré une fin de match pas toujours bien maitrisée.

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L'homme du match : Brice Dja Djédjé (7) : un match inégal mais en tout cas résolument tourné vers l'attaque, ce qui a lui donné raison. Très présent offensivement, il a parfois négligé la besogne défensive. Mais il s'est en outre procuré une double occasion d'un ciseau puis d'une tête (10e) non cadrés, avant de multiplier les centres plutôt réussis (24e). Solide en fin de match lorsque son équipe était sur le reculoir : l'OM avait bien besoin de lui.

OM :

  • Mandanda (6) : le gardien marseillais n'a pas eu beaucoup de ballons à se mettre sous la dent, pour ne pas dire qu'il s'est ennuyé ferme. Ce qui ne l'empêchait pas de rater un dégagement, dont les Evianais ne parvenaient à profiter (41e). A dû en outre patienter jusqu'à la 46e pour réaliser sa première intervention.

  • Dja Djédjé (7) : voir ci-dessus.

  • Fanni (4) : le contraste avec son compère de la défense centrale marseillaise est saisissant. A côté d'un Morel sûr et autoritaire, il a multiplié les approximations, les relances moyennes et les contrôles à rallonge. Perdait notamment un ballon dangereux à l'entrée de sa surface qui aurait pu offrir un penalty à Evian (25e).

  • Morel (6,5) : un gros match de sa part, seulement terni par cette faute sur Ramirez (24e) qui aurait pu offrir un penalty à l'ETG. Sa couverture a en revanche été impeccable quand ses compagnons se ruaient à l'abordage. A également assuré le coup sur les montées de Mendy, pour compenser dans le couloir gauche (8e). Solide.

  • Mendy (5,5) : sans être passé à côté de sa prestation, puisqu'il a apporté son soutien, distillé quelques centres et offert un point d'appui intéressant dans son couloir, il n'est pas allé au bout des choses. Si son repli a laissé à désirer, ses centres n'ont pas toujours trouvé preneur. Parfois hésitant en un contre un. Rien de bien méchant. Remplacé par Aloé (82e).

  • Imbula (5) : dans la lignée de ses dernières prestations qui ont parfois échaudé les supporters de l'Olympique de Marseille, le milieu défensif phocéen n'a pas élevé son niveau de jeu face aux Hauts-Savoyards. Toujours autant de ballons portés qui ont tendance à ralentir le jeu. Mais à côté de cela une récupération efficace et une qualité de passe au rendez-vous. La rédemption est proche.

  • Romao (6,5) : le Togolais a d'autant plus brillé que la prestation d'Imbula à ses côtés, sans être mauvaise, demeurait quelconque. Des passes et des courses vers l'avant, une capacité à faire monter rapidement son équipe et toujours une clairvoyance dans ses interventions. Bonus, une frappe qui passe au-dessus du cadre (77e).

  • Thauvin (6) : si l'on peut avoir la sensation d'un match très moyen de sa part en terme de volume de jeu, il a en revanche quelques faits d'armes à mettre son actif : un bon centre (9e), un but refusé (27e) et ainsi qu'une frappe cadrée mais déviée (40e). A tout de même eu du mal en un contre un. Remplacé par Omrani (86e).

  • Payet (5,5) : le même match que Thauvin avec plus de volume de jeu mais moins de faits d'armes. On peut toutefois lui reconnaître cette splendide demi-volée de l'extérieur qui s'enroule autour de la barre transversale (39e) ainsi que ce penalty litigieux obtenu dès le retour des vestiaires (48e). Décisif quoi qu'il en soit.

  • Alessandrini (5) : dur dur d'exister pour lui face à une équipe d'Evian rapidement regroupée derrière. Sans beaucoup d'espaces, il s'est souvent retrouvé enfermé sur son côté sans pouvoir rentré sur son pied. Un bon centre qui aurait pu sourire à Dja Djédjé si celui-ci avait cadré sa tête (9e). Remplacé par Batshuayi (60e).

  • Gignac (6) : loin d'être son meilleur match avec l'OM, mais encore un but (49e), sur penalty, son 14e de la saison. Après avoir cherché la profondeur sans succès, il a intelligemment réorienté son jeu pour jouer davantage dos au but (27e). Une bonne tête sur corner (36e) et des remises intéressantes dans les zones clés. Combattif malgré tout.

ETG :

  • Leroy (5) : héroïque face au PSG, malgré la défaite, le portier savoyard peut revenir du Vélodrome avec des regrets. Aucun arrêt à recenser en première mi-temps. Suite à la décision de l'arbitre, il avait la lourde tâche de tenter de sortir le pénalty de Gignac, qui lui passa juste sous le ventre dans un trou de souris.

  • Abdallah (5,5) : défenseur de l’OM il y a à peine deux ans, le latéral était de retour au Vélodrome cet après-midi. Un retour encourageant sur ses terres. Peu de pertes de balle, des choix justes et rarement mis en difficulté par Alessandrini. Propre.

  • Nounkeu (5,5) : fraîchement débarqué de Grenade, le défenseur camerounais a fait du bien à ses nouveaux partenaires. Un impact défensif qui s’est fait sentir. Même Gignac l’a bien senti car comme depuis quelques temps, l’attaquant phocéen peine (même s’il a inscrit un pénalty).

  • Cambon (5) : un match quelconque pour le défenseur savoyard. Aucun fait de jeu marquant à mettre à son actif, ni aucun reproche ne peut lui être adressé. Il s’est appliqué à suivre les consignes de Dupraz, à diriger et à replacer sa défense. Des signes d’agacement à la fin du match.

  • Sabaly (6,5) : déjà très bon au Parc, le latéral a récidivé et de quelle manière... Il a allié vitesse, anticipation, concentration, sérieux et application, sans jamais flancher, devant un Thauvin omniprésent et très volontaire et un Dja Djédjé des grands jours. Vraiment l’homme d’Evian cet après-midi par sa constance.

-Koné (4) : défensivement en difficulté. Il a certes récupéré quelques ballons, c’est lui qui a semblé un peu en dessous en première mi-temps, alors qu’Evian faisait jeu égal avec l’OM. L’image de la rencontre pour le milieu : cette passe manquée pour Barbosa qui aurait pu offrir une balle d'égalisation.

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  • Sorlin (5) : il est monté d’un cran suite à l’arrivée de Nounkeu et a repris sa place au milieu de terrain. Son expérience et son apport au groupe sont sans égal. On ne peut cependant pas s’empêcher de souligner la pauvreté de sa performance qui a vraiment peu apporté dans le jeu et s’est embarqué dans quelques situations délicates.

  • Benezet (6) : très vif balle au pied, c’est lui en première mi-temps qui allumait les mèches. Après des ballons récupérés par son milieu de terrain, il prenait possession du cuir et accélérait à toutes enjambées. Sa deuxième mi-temps n’a cependant pas été du même acabit où il a été plus brouillon. Remplacé par Nielsen (64e).

  • Barbosa (5,5) : combattif à son habitude, un travail de pressing sérieux et très précieux pour éviter que le premier rideau défensif soit franchi. Il a aussi donné des ballons intéressants qui se transformaient en contre. Malheureusement il concéda le pénalty, pour un léger contact avec Payet. Remplacé par Fall (59e).

  • Wass (4) : il aurait pu provoquer un pénalty au bout de 25 secondes, après s’être fait accrocher par Fanni. On pensait sa partie lancée dès lors, mais ce fut le seul fait de jeu en sa faveur dans une partie bien morose, où son influence n’a été que trop limitée. Il n’a pas pu sauver sa partie sur un coup franc juste à côté de la cage de Mandanda.

  • Ramirez (4) : tout comme Wass, il aurait dû bénéficier d’un pénalty puisque Morel l’accroche dans la surface. Il a semblé essoufflé tant il a été incapable de relever la tête face à Morel et Fanni. Auteur de quelques prouesses techniques, dont ce contrôle porte manteau. Cela ne viendra néanmoins pas le réconforter. Remplacé par Camus (73e).

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