Remplacé par Rudi Garcia, Franck Passi savait que ses jours d'entraîneur de l'Olympique de Marseille étaient comptés. Mais le désormais ex-coach phocéen ne pensait pas être débarqué de la sorte.
À Marseille, il a souvent été l'homme de l'ombre appelé à la rescousse. Promu entraîneur de l'équipe première de l'OM après les départs de Marcelo Bielsa et de Michel, Franck Passi n'a jamais rechigné à jouer les pompiers de service. L'été dernier, alors que la Lazio Rome le courtisait, le technicien âgé de 50 ans a même prouvé son attachement au club phocéen en refusant de filer en Italie, et ce, malgré le flou régnant autour du rachat de l'OM. Lucide sur la situation marseillaise, Passi savait aussi, depuis l'arrivée de Frank McCourt, que son avenir sur le banc olympien était en suspens.
«J’ai discuté un petit peu avec les nouveaux dirigeants. Qu’est-ce que ça change par rapport à ce week-end ? J’ai un objectif, faire progresser mon équipe et gagner. Ce qui se passe au-dessus, ça ne change rien pour moi quand je prépare mes matches ou mes entraînements. Pour l’instant, on n’a pas parlé de mon avenir. Cela ne me fragilise pas. J’ai un vrai objectif. Je ne me pose pas la question, sinon il aurait fallu que je le fasse dès la 1ère journée», déclarait-il la semaine dernière. Mais s'il se disait serein, Passi ne s'attendait pas pour autant à être éjecté de la sorte.
Conscient qu'il n'était pas l'entraîneur tant désiré par le nouveau propriétaire de l'OM, Passi pensait toutefois qu'il serait sur le banc pendant quelques semaines encore indique La Provence. À quelques jours du Clasico face au Paris Saint-Germain, ce dernier préparait d'ailleurs ce choc sans penser une seconde que Rudi Garcia allait lui succéder de manière aussi rapide. Au final, c'est un entretien ayant duré trois minutes qui a mis fin à son aventure phocéenne hier dans l'après-midi.
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