OM : la défense au centre des interrogations

Par Khaled Karouri
2 min.
Olympique Marseille @Maxppp

L'Olympique de Marseille vit une véritable période de souffrance en défense, Marcelo Bielsa ne trouvant visiblement pas la solution pour faire de son arrière-garde une muraille infranchissable.

Droit au but. C'est connu, à l'Olympique de Marseille la priorité est à l'attaque. Mais pour prétendre remporter un titre, disposer d'une solide défense apparaît comme indispensable. Ce n'est pas Marcelo Bielsa qui dira le contraire, lui dont la légendaire rigueur avait irrigué le groupe phocéen au coup d'envoi de la saison. Troisième meilleure défense de l'Hexagone à mi-championnat, le club de la Canebière partait sur de très bonnes bases. Mais depuis, c'est journée portes ouvertes ou presque au sein d'une arrière-garde marseillaise des plus fébriles.

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En effet, depuis le début de la phase retour, l'OM a l’avant-dernière défense de l'élite française, seul le Racing Club de Lens faisant moins bien que la bande à Gignac. Sur la phase aller, la formation phocéenne avait encaissé 17 buts en 19 journées, soit un total tout à fait correct. Depuis, de la 20ème à la 27ème journée, Marseille a encaissé 13 buts, se retrouvant donc avec 30 réalisations dans la besace sur l'ensemble de l'exercice en cours. Un contraste tout bonnement saisissant, et qui pose question.

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L'OM, une défense en péril

Qu'est-ce qui cloche alors à l'OM ? Pour expliquer pareille métamorphose, le premier élément de réponse réside probablement dans l'absence de Nicolas Nkoulou. Parti disputer la Coupe d'Afrique des Nations avec le Cameroun, le Lion indomptable n'a depuis plus disputé le moindre match, terrassé par une blessure au genou gauche nécessitant une opération qui le tiendra éloigné des terrains pour environ six semaines. Privé de son commandant de bord, le navire Défense OM prend l'eau, et se retrouve submergé de toutes parts face aux vagues incessantes des attaques adverses.

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Car si Jérémy Morel continue de surprendre en position axiale, Rod Fanni multiplie les sorties ratées, tandis que Brice Dja Djédjé ne semble pas constituer une assurance tous risques défensivement parlant. Et si Doria, prêté cet hiver à São Paulo, doit arborer un large sourire en voyant les difficultés de l'arrière-garde marseillaise, résumer les errements constatés aux seuls quatre défenseurs serait sans doute faire fausse route. Car l'explication est plus large, et se trouve aussi en partie dans le manque d'agressivité de tout le bloc marseillais.

Moins compact et mort de faim que durant la première partie de saison, le onze phocéen ne donne plus le sentiment de ne faire qu'un, agressant constamment le porteur de balle et ne laissant pas l'équipe adverse ressortir proprement le ballon, chose beaucoup trop vue en cette deuxième partie d'exercice : « Je pense qu’il va falloir qu’on se mette en tête qu’il faut plus défendre. On a beaucoup de joueurs offensifs mais quand on mène 2-0 comme ça, il faut savoir fermer derrière et jouer en contre comme le font les autres équipes mais nous on veut toujours jouer », constatait ainsi désabusé Romain Alessandrini ce vendredi soir, conscient que la défense est l'affaire de tous. En attendant, Steve Mandanda continue d'être livré à lui-même, et d'encaisser but sur but...

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