OM : la franche autocritique de Karim Rekik

Par Khaled Karouri
2 min.
Olympique Marseille Karim Rekik @Maxppp

Présent en conférence de presse ce samedi midi, Karim Rekik n'a évidemment pu échapper aux questions concernant son adaptation à l'Olympique de Marseille, lui qui peine à briller depuis son arrivée sur la Canebière. Le défenseur central s'est donc livré à une autocritique en bonne et due forme.

Voilà un joueur qui fait parler depuis le début de la saison. Arrivé à l'Olympique de Marseille avec l'étiquette de patron en puissance susceptible de venir apporter un soutien de poids à Nicolas Nkoulou, Karim Rekik a dans un premier temps vite déchanté, l'entraîneur Michel lui ayant même parfois préféré le vétéran Rolando. Un camouflet en bonne et due forme pour l'ancien talent de Manchester City, sur lequel le club phocéen avait fondé beaucoup d'espoirs. Mais depuis quelques temps, la tour de contrôle révélée au PSV Eindhoven va nettement mieux.

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S'il a pris cher face à Monaco au cours de la quinzième journée de L1, le jeune homme de 21 ans a montré du mieux depuis, notamment face à Rennes la journée suivante. Et s'il n'est pas encore au mieux, l'international Oranje (1 cape) commence à s'adapter à l'air phocéen, comme il l'assure en conférence de presse : « Je me sens très bien, je comprends même presque toutes vos questions. Ça se passe bien, et ça s'améliore. Je prends des cours de français, d'ici quelques temps la communication sera parfaite », indique-t-il, lui qui a d'ailleurs manié la langue de Molière sur une réponse. Mais s'il se sent bien, le roc de La Haye sait aussi qu'il n'a pas toujours brillé, et s'essaie ainsi à l'exercice toujours particulier de l'autocritique.

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« Si on fait un mauvais match contre une grande équipe, on sait que les gens vont beaucoup parler. Mais il ne faut pas rester là-dessus, avancer, et garder confiance. J'ai confiance en moi, c'est ce qui compte. Tout ce que je fais, je le fais pour moi. Si les gens attendent beaucoup de moi, tant mieux, car j'en fais de même. J'ai fait des bons matches, d'autres moins bons. Je suis le premier à le reconnaître quand je fais de mauvais matches. Si vous n'êtes pas prêt à admettre vos mauvais matches, mieux vaut arrêter le football. Michel nous parle, à Rolando et moi, selon qui joue. Mais c'est lui le boss ». À Rekik de devenir lui aussi un boss !

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