La saison passée à l'OM, Élie Baup a dû s'arracher les cheveux (ou plutôt la casquette) face aux performances de Gianelli Imbula. Capable du meilleur (un excellent début de saison, très prometteur), comme du pire (la suite de la saison...), le milieu de terrain a laissé planer le doute sur sa capacité à s'épanouir à Marseille. Ce doute n'existe plus désormais. Imbula est devenu le symbole, avec André-Pierre Gignac, du renouveau marseillais impulsé par Marcelo Bielsa.

« Je suis content de mon début de saison. C'est grâce à l'équipe. Collectivement, on s'en sort bien. On arrive à mettre beaucoup de buts, on est bien en place, on presse bien », se félicite-t-il donc dans les colonnes de L'Équipe. L'heure d'un premier bilan a déjà sonné et on peut dire qu'Imbula s'attribue, à raison, d'excellentes notes. « Au niveau de l'état d'esprit, du pressing, oui, j'ai progressé. Les deux axes que l'on travaille le plus à l'entraînement, c'est le pressing et le replacement. Dans ces secteurs, j'ai progressé ».

Bielsa, quelque chose en plus

Et évidemment, Marcelo Bielsa n'est pas étranger à ces progrès, auxquels il faut rajouter une efficacité nouvelle face au but (3 réalisations en 9 journées). « Je ne pensais pas marquer des buts aussi rapidement. En termes de performance, je savais que je l'avais déjà fait et que j'allais le refaire. Cette efficacité, elle vient du coach, il me dit de frapper, de jouer plus haut ». Comme tous ou presque, il attribue à l'Argentin beaucoup de ce succès. C'est Élie Baup qui doit être ravi, lui qui avait plus souvent eu droit aux visages frondeurs des espoirs recrutés par Vincent Labrune.

Pourtant, Imbula l'assure, il n'a pas changé. « L'année dernière, j'étais bien dans mes baskets. Et ce sont les mêmes baskets qui sont à mes pieds... C'est juste que, l'année dernière, on n'avait pas le même coach, ce n'était pas la même chose. Je suis toujours le même homme. Sauf sur le terrain, on m'a appris quelque chose en plus », assure-t-il, avant de livrer une version légèrement différente à la réponse suivante. « Au niveau de l'état d'esprit, j'ai mûri. » C'est peut-être cela qui lui manquait surtout la saison passée.