OM : Michel s'en prend violemment à Vincent Labrune !

Par Alexis Pereira
2 min.
Olympique Marseille José Miguel González Martín del Campo @Maxppp

Interrogé au micro de la radio espagnole Onda Cero, Michel est revenu sur son passage à l'Olympique de Marseille, dévoilant notamment des détails croustillants sur ses relations avec Vincent Labrune.

L'Olympique de Marseille, qui prépare son passage sous pavillon américain avec Frank McCourt en négociations exclusives avec Margarita Louis-Dreyfus, a déjà oublié Michel. L'entraîneur espagnol, lui, y pense toujours. Et pour cause, il est toujours en litige avec le club phocéen, comme il l'a rappelé au micro de la radio espagnole Onda Cero, dans l'émission El Transistor. «Ils ont ouvert une enquête pour mauvais comportement. Parmi les 10 points desquels on m'a accusés, il y a le fait que j'ai donné un jour de congé de trop aux joueurs et que je ne portais pas toujours le survêtement du club en conférence de presse. Ils savent que j'ai un contrat blindé, parce que la législation française oblige à signer des contrats de 2 ans pour les entraîneurs», a-t-il raconté avant de poursuivre.

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«Ce qui se passe, c'est qu'ils essayent de faire traîner les choses, d'autant qu'il y a, en parallèle, le processus de vente du club et ils espèrent que celui qui prendra la main réglera ce problème», a-t-il indiqué. Il a ensuite dévoilé les détails de cette confrontation. «Nous avons eu la première audience. L'avocat du club avait 40 minutes de retard. Le procès est à Marseille. J'ai dû y aller, par courtoisie. Il y a aussi eu une conciliation avec la LFP», a-t-il expliqué avant de régler ses comptes avec son ancien patron, Vincent Labrune. «En réalité, mon contrat n'avait pas été enregistré en bonne et due forme. C'est un club dans lequel il y a souvent des problèmes, spécialement avec ce président, un homme habitué à se retrouver dans des histoires louches», a-t-il lancé, allant ensuite beaucoup plus loin.

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«Le pire des choses que j'ai connu là-bas, c'était le président, qui n'est d'ailleurs plus là-bas. Le mal de ce club, à ce moment-là, c'était d'avoir un président aussi incompétent», a-t-il lâché. «J'ai eu beaucoup de problèmes à gérer. Après mon départ, les problèmes ont continué. C'est une situation assez anormale. (...) Je suis déçu pour ce grand club, avec un grand public qui pousse son équipe dans un grand stade. C'est un peu comme ce qui se passe aujourd'hui à Valence», a-t-il regretté. Encore amer, Michel, qui espère rapidement retrouver un banc de touche et a récemment refusé de s'envoler pour la Chine, l'a encore très mauvaise contre Vincent Labrune qu'il juge responsable de son échec au Vélodrome. On attend avec impatience la réponse de l'intéressé...

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