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OM : Passi, l'éternel homme de confiance

Par Constant Wicherek
2 min.
Olympique Marseille Franck Passi @Maxppp

Après le départ de Michel suite à une énième défaite contre Monaco (1-2), Franck Passi a été propulsé numéro 1 sur le banc de l’OM, club où il travaille depuis 2006. Sa mission : maintenir l'Olympique de Marseille en Ligue 1 et qualifier le club pour une finale de Coupe de France.

En panne de solution à quatre journées de la fin, l’Olympique de Marseille bien mal en point en Ligue 1 - seulement six points d’avance sur le Gazélec Ajaccio, premier relégable - n’avait pas d’autres choix que de nommer Franck Passi à la tête de l’équipe première jusqu’à la fin de cette triste saison pour l’OM. Est-ce un bon choix ? La réponse ne sera donnée qu’à la fin de l’ultime journée de championnat où le club phocéen affrontera Troyes, le 14 mai prochain. Si les Olympiens sont relégués, Franck Passi n’aura rien changé, s’ils se maintiennent, le pari sera plus gagnant que perdant, évidemment.

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Le côté positif de la nomination de Franck Passi - qui sera accompagné dans sa tâche de Basile Boli et de Thomas Fernandez -, c’est qu’il connaît parfaitement les arcanes du club. Arrivé en 2006 dans la cité phocéenne, il rejoignait alors la cellule de recrutement de l’OM et était spécialement attaché à l’observation des futurs adversaires du club et d’éventuels talents en leur sein. 2010, première promotion et premier échec. Il remplace Michel Flos, alors entraîneur de l’équipe réserve. Il ne parvient pas à sauver sa formation d’une relégation en Division d’Honneur. Mais l’ancien milieu de terrain du SC Toulon (1990-1993) trouvera les solutions et obtiendra une remontée en CFA l’année suivante.

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À la suite du départ de Didier Deschamps et de l’ensemble de son staff en 2012, il est nommé adjoint d’Élie Baup et participe donc à la seule et unique place sur le podium de l’ère Vincent Labrune (2e en 2013). Il est une nouvelle fois conservé à la suite de l'éviction de Baup pour se retrouver adjoint de Bielsa puis de Michel, cette saison. Si l’en est un qui est proche des joueurs dans la maison olympienne, c’est bien lui puisque c’est Passi (50 ans) qui traduit les propos de Michel (et l’année passée de Bielsa) aux non-hispanophones de l’effectif. Pour la seconde fois de la saison (et de sa carrière : 2004 à Compostelle), Franck Passi va se retrouver en première ligne à la tête de cet OM et espère effacer une première ratée (défaite à Reims 0-1, lors de la deuxième journée) et offrir, le plus vite possible, un maintien plus qu’espéré du côté de la Canebière et une éventuelle finale de Coupe de France si ses ouailles s'imposent ce mercredi soir (21h00) à Bonal contre Sochaux.

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