OM : Rolando glisse un tacle aux supporters et répond aux critiques

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
Olympique Marseille Rolando Jorge Pires da Fonseca @Maxppp

Sous le feu des critiques depuis son arrivée à l'OM, Rolando raconte le mauvais accueil reçu mais assure avoir les capacités de s'imposer sur la Canebière.

Recruté dans les dernières heures du mercato estival, Rolando n'a pas franchement convaincu. Avec un total de 11 apparitions toutes compétitions confondues, il a parfois rassuré et souvent inquiété les supporters olympiens. Au final, l'international portugais partage le poste de second défenseur central avec Karim Rekik, lui aussi déception de la première partie de saison. Surtout, il sait qu'il est loin d'avoir conquis le cœur des supporters olympiens, qui ne sont pas tendres avec lui.

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« À Porto, les gens vivent le football au quotidien et transmettent cette passion de façon positive. Ici, c'est plus oppressant pour les joueurs. Dès que je suis arrivé, j'avais cette pression que je n'étais peut-être pas un joueur pour l'OM. Certaines personnes, certains supporters me l'ont dit en face », raconte-t-il dans les colonnes de France Football. Rolando ne compte pas se laisser faire. « Avec tout le respect que j'ai pour eux, quand je vois mon parcours, ce que j'ai gagné, les grandes compétitions auxquelles j'ai participé, je me dis que si je n'étais pas un joueur de l'OM, je serais content : cela voudrait dire qu'on est premiers ou deuxièmes. Je sais que j'ai la qualité pour être ici, sauf que je n'ai ni le temps, ni l'espace, ni la confiance pour le démontrer. Et c'est à moi de dépasser cela. Les gens vont se rendre compte de qui je suis vraiment. Comme je l'ai prouvé au Belenenses, à Porto, à l'Inter, au Napoli, je prouverai que j'ai ma place à l'OM ».

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Pour autant, s'il se défend avec vigueur, il se doute d'où vient l'opinion des fans marseillais à son sujet. Son passage à Anderlecht, où il a très peu joué, a conditionné les avis tranchés de certains. « Les gens se sont dit : "s'il ne joue pas là-bas, il n'a pas le niveau pour l'OM". Mais ils ne voient pas que j'y ai signé le 31 janvier, que j'ai eu quatre mois pour m'exprimer et que j'ai été blessé pratiquement deux mois. Peut-être n'ont-ils même pas vu un seul de mes matches avec Anderlecht. Bien sûr que je préfère les critiques positives mais je ne suis pas du genre à stresser. J'ai besoin de la confiance de mes partenaires, et je l'ai, de celle de mon entraîneur et qu'il me fasse jouer. » Cette nouvelle sortie médiatique suffira-t-elle à le faire accepter par le Vélodrome ? Rolando a au moins cette chance, l'inconstance chronique de Rekik lui offre assez de temps de jeu pour montrer les qualités qu'il assure posséder.

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