Pourquoi le FC Nantes n’y arrive pas ?

Par Dahbia Hattabi
3 min.
Nantes René Girard @Maxppp

Cet été, le FC Nantes est entré dans une nouvelle ère incarnée par René Girard. Mais les Canaris sont à la peine en ce début de saison. Décryptage.

Un mois de septembre noir. Voici comment résumer en quelques mots le mois vécu par le FC Nantes. Sur les quatre rencontres jouées par les Canaris, aucune victoire au compteur (2 nuls et 2 défaites). On peut même ajouter que depuis la première journée de Ligue 1 face à Dijon (1-0), les Nantais n'ont plus gagné de matches (1 victoire, 4 défaites et 2 nuls en 7 rencontres). Dix-huitième avec 5 points glanés, le club tricolore navigue en eaux troubles. Pourtant, les pensionnaires de La Beaujoire avaient de l'espoir cet été en misant sur René Girard, libre, pour remplacer Michel Der Zakarian. Mais depuis le retour du club en Ligue 1 en 2013, le FCN enregistre son plus mauvais début de saison. Après 7 journées, Nantes était 15e en 2013-2014, 7e en 2014-2015 et 11e l'an dernier. Comment expliquer cet échec ? En plus de ne pas avoir été satisfait du mercato, René Girard cherche encore la bonne formule et multiplie les systèmes depuis le début de la saison avec des recrues qui peinent encore pour la plupart.

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Nantes a commencé en 4-3-3 lors des deux premières journées avant d'enchaîner avec un 4-4-2 (en losange puis à plat) lors des matches suivants. Cette animation a notamment pour but de régler les problèmes offensifs du club. Ce n'est pas un secret, les Nantais ont un réel problème en attaque comme les saisons précédentes. Avec 3 buts marqués, le club possède la dernière attaque du championnat à égalité avec Nancy. Les trois buteurs du club sont Nicolaj Thomsen, Mariusz Stepinski et Emiliano Sala. À noter également que les Canaris n'ont pas marqué le moindre but à domicile. Associés depuis les trois dernières rencontres Stepinski et Sala n'ont marqué qu'un but chacun cette saison. Le premier âgé de 21 ans est arrivé en France cet été et doit encore s'adapter. Le second était potentiellement sur le départ et a galéré avant de trouver la mire (il a raté un pénalty face à l'ASSE lors de la 6e journée). Mais il a trouvé le chemin des filets dimanche à Marseille. Yacine Bammou lui n'a toujours pas ouvert son compteur but.

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Mais René Girard ne perd pas confiance, malgré la défaite de ses joueurs 2-1 face à Marseille. Le coach reste positif : «C'est sévère de perdre ce match. Si le petit coup de pouce avait été de notre côté, peut-être que le résultat aurait été différent. Je trouve qu'on n'a pas été beaucoup aidé, pour ne pas dire plus. On a une frappe sur la barre, un penalty indiscutable qui n'est pas sifflé (...) Je suis content de ce qu'ont fait les garçons jusqu'au bout, on a eu des situations intéressantes, on a fait beaucoup d'efforts, on a essayé de renverser la situation, mais on a perdu. J'ai dit à mes joueurs que si l'on jouait comme ça dans le futur, on gagnerait bien d'autres matchs». Dans l'intensité et défensivement (8 buts encaissés cette saison, 1 but encaissé à chaque match sauf contre l'ASSE et Dijon), le club,qui espère mettre la main sur N'Zogbia pour renforcer son milieu (il pourrait avoir un problème au cœur), doit aussi mieux faire. «Pour l'instant, on est en dedans de ce qu'on peut faire. On doit être beaucoup plus agressifs avant qu'ils arrivent dans la surface», a confié le coach nantais. Un entraîneur qui pourrait bien être sur la sellette à l'avenir si la tendance ne s'inverse pas. D'ailleurs, 20 Minutes cite ce lundi le nom de Rolland Courbis comme successeur de Girard. Affaire à suivre...

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