Pourquoi Lucas Digne a choisi le PSG plutôt que Monaco

Un jour, il était proche de s’engager avec Monaco. Le lendemain, le PSG revenait dans la course. Pendant plus d’un mois, Lucas Digne a fait le yoyo entre le Rocher et la capitale. Lui n’y était pas bien sûr, concentré sur la Coupe du Monde U20 remportée avec la France. Mais son représentant était cerné par les deux richissimes clubs de Ligue 1. Mais alors, quand Digne a-t-il pris sa décision ?

« J’ai décidé en revenant de la Coupe du monde des moins de 20 ans (qui s’est terminée le 13 juillet) même si je savais déjà à peu près ce que je voulais avant de partir. Il fallait que tout le monde y trouve son compte, y compris le LOSC, qui est mon club formateur. Après, j’avais la chance de pouvoir choisir entre deux projets sportifs super motivants », confie-t-il dans les colonnes de L’Équipe. « Il n’y pas eu d’hésitation. Monaco était un bon projet, mais le PSG me convenait plus. »

Comme souvent, c’est la Ligue des Champions qui a fait une grande différence. « Le fait que le club soit déjà champion de France était un plus, comme la perspective de disputer la Ligue des champions. Je n’avais pas besoin d’être rassuré, mais les appels de Leonardo (l’ex-directeur sportif), du coach (Laurent Blanc) et l’intérêt que le club m’a montré, tout cela a pesé aussi dans ma décision. C’est le projet qui peut me permettre de passer un palier supplémentaire. Ça va devenir un des plus grands clubs d’Europe. À moi de tout faire pour que ça se passe très bien », explique-t-il.

Pourtant, le PSG représentait aussi le moins de garantie sur le temps de jeu, puisque Monaco ne dispose pas d’un latéral gauche titulaire en puissance, à l’image de Maxwell au PSG. Cette concurrence, Digne ne l’ignore pas.« C’est un très grand joueur avec énormément d’expérience. Je pense que je vais apprendre à ses côtés. On m’a dit aussi que c’était quelqu’un de très professionnel et de très gentil », se rassure-t-il. Venu pour apprendre et progresser au contact des meilleurs, Digne sait qu’il prend un risque. À lui de faire en sorte qu’il soit payant.