PSG - Ajaccio : les notes du match

Par La Rédaction FM
10 min.
PSG Francisco Guillermo Ochoa Magaña @Maxppp

Match de handball ce dimanche soir au Parc des Princes, où le Paris Saint-Germain et l'AC Ajaccio se sont livrés à une attaque-défense tout au long des 90 minutes. Pas de vainqueurs pour autant, les deux équipes se quittant sur un score de parité (1-1).

Retrouvailles avec le Parc des Princes ce soir pour le Paris Saint-Germain pour le compte de la 2ème journée de championnat, face à Ajaccio. Tenus en échec contre Montpellier le week-end dernier (1-1), les Parisiens n’ont déjà plus le droit à l’erreur, notamment à cause des résultats favorables de ses concurrents directs (OL, OM, ASM). Alors que Cavani fête sa première titularisation sous le maillot du PSG, Paris est déjà sous pression. Et les locaux prennent rapidement possession de cette rencontre, se procurant déjà une situation favorable (2e) grâce à un Cavani dans son match.

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Lucas, très en jambes dès le début de la partie, provoque de nombreuses fautes et Ibrahimovic s’offre déjà un coup franc très dangereux, capté difficilement par Ochoa (6e). Et pourtant c’est bien Ajaccio qui va jeter le premier coup de froid de la soirée au Parc des Princes. Profitant d’une récupération de Bonnart, Pedretti enroule une merveille de frappe qui vient se loger dans la lucarne de Sirigu (10e). Pourtant entré très fort dans la rencontre, le PSG se fait surprendre sur la première offensive corse. La réaction ne se fait pas attendre mais la frappe de Pastore est trop molle pour inquiéter Ochoa (13e). Paris fait désormais le siège de la surface adverse mais le quatuor offensif peine à se procurer des occasions ou bute sur Ochoa (21e). Face à un bloc défensif corse très serré, le PSG s’entête à passer dans l’axe et les ailes sont bien trop souvent délaissées. Mais Paris pousse et les ballons chauds se succèdent dans le camp de l’ACA. Pastore trouve superbement Ibra qui enchaine un contrôle poitrine frappe croisée de toute beauté, mais sa tentative rase les montants corses (33e). Ajaccio laisse totalement le jeu à Paris et ne se contente que de défendre, si bien qu’on a l’impression d’assister à un match de handball. À la pause, Paris a frappé 11 fois au but, Ajaccio une seule…

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La seconde période reprend sur le même rythme. Les Parisiens repartent à l’assaut alors que les hommes de Ravanelli se regroupent dans leur camp. Sur un déboulé de Matuidi, Cavani est trouvé dans la surface, il sert Lucas qui lui adresse un bon centre, mais la tête de l’Uruguayen n’est pas cadrée (48e). Dix minutes plus tard, l’ancien Napolitain oblige Ochoa à une parade sensationnelle pour contrer sa tentative (58e). Décidément très en forme, le portier mexicain va dégouter tour à tour Ibrahimovic (66e) et Alex (68e). Thiago Silva heurte la barre et on se dit que le PSG est maudit ce soir. Mais à force de tenter, Paris va enfin être récompensé. Et c’est Cavani qui va libérer les siens et s’offrir par la même occasion son premier but en Ligue 1, bien servi par Ongenda (85e). Les Franciliens donnent alors tout pour ajouter un nouveau but, mais Ibrahimovic (88e), Lavezzi (89e) et surtout Verratti (90+1e)sont repris au dernier moment. Avec 36 tirs au compteur, Paris aura tout tenté mais doit se conter du seul point du match nul. Cette saison, plus que jamais, rien ne sera facile pour le Paris Saint-Germain.

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L'homme du match : Guillermo Ochoa (9,5) : une chose est certaine : cette nuit, les joueurs du Paris Saint-Germain vont faire des cauchemars en repensant à Guillermo Ochoa. Le dernier rempart de l'AC Ajaccio a été tout bonnement magistral, livrant une prestation XXL pour mettre en échec tous les attaquants parisiens. Réalisant quelques parades bluffantes, dans son style toujours aussi peu académique, le Mexicain a crevé l'écran, aidé également par ses montants quand il était battu. Il aura finalement fallu un éclair de génie signé Cavani pour venir à bout d'Ochoa.

PSG :

  • Sirigu (4) : le match frustrant par excellence. Le portier Parisien n’a touché qu’une seule fois le ballon : pour aller le chercher au fond de ses filets après la jolie frappe de Pedretti (9e) sur laquelle il ne peut rien. Pour le reste, il n’a absolument rien eu à faire.

  • Jallet (5) : peu présent offensivement, le latéral parisien s’est quasiment retrouvé en position d’ailier devant la faiblesse offensive de l’ACA ce soir. Plus précis dans ses centres que la semaine dernière, il a distribué de bons ballons à ses attaquants depuis son couloir. Son centre pour Cavani (59e) aurait d’ailleurs pu faire mouche sans la parade d’Ochoa. Dommage.

  • Alex (6) : comme d’habitude, le Tank a fait le boulot. Profitant de son excellent jeu de tête, il est souvent venu apporter sa présence dans la surface adverse sur les coups de pied arrêtés. Défensivement, il n’a rien eu à faire.

  • Thiago Silva (7) : toujours aussi propre, le Brésilien s’est appliqué à bien relancer les ballons. Souvent positionné au milieu de terrain pour apporter le surnombre, il aurait pu s’offrir un joli but sans l’arrêt réflexe d’Ochoa sur sa tentative (67e) ou si la barre n’avait pas stoppé sa tentative (81e).

  • Maxwell (5,5) : précis dans ses passes, l’ancien latéral du Barça n’a cependant pas assez emprunté son couloir pour apporter des solutions sur son aile. Beaucoup plus offensif en fin de match, il n’a rien pu faire pour forcer le destin. Défensivement, il n’a rien eu à faire non plus.

  • Lucas (5,5) : véritable feu follet du PSG, il est entré dans son match en mystifiant deux adversaires d’un simple crochet. Très facile et doté d’une capacité d’élimination déconcertante, il ne l’a cependant pas mise au service du collectif et s’est entêté à repiquer dans l’axe. Un mauvais choix ce soir. Il doit faire plus. Remplacé par Ongenda (76e).

  • Thiago Motta (6,5) : de retour après sa blessure, Motta a repris sa place de régulateur de l’équipe. Tireur attitré des longs coups de pied arrêtés, il a répondu présent. Toujours précis dans ses transmissions, il a fait du bien au PSG dans son organisation tactique. Auteur d’une frappe énorme (81e) qui passe de peu à côté du but adverse.

  • Matuidi (6,5) : véritable chien fou de l’effectif parisien, Matuidi a encore beaucoup couru ce soir. Positionné plus haut dans la surface adverse, du fait de l’inactivité offensive de l’ACA, il n’a cependant pas toujours fait les bons choix (24e, 38e) alors qu’il était en bonne position. Toutefois, il a bien participé au jeu du PSG. Complètement sonné après un choc avec Nadeau, il est remplacé par Verratti (69e).

  • Pastore (4,5) : s’il a touché énormément de ballons, le meneur argentin a connu encore une fois un pourcentage de déchet bien trop important. Trop facile sur certaines de ses transmissions, El Flaco a annihilé plusieurs actions de but pour Paris. Toutefois, capable de déstabiliser le bloc défensif adverse sur un éclair de génie, il aurait pu s’offrir une passe décisive mais Ibrahimovic manquait sa reprise (33e). Peu inspiré, il est remplacé par Lavezzi (57e).

  • Ibrahimovic (6,5) : bon match du géant suédois, scruté pour sa première association avec Cavani à la pointe de l’attaque parisienne. Dangereux sur coup franc (5e, 13e), Ibra a énormément pesé sur la défense d’Ajaccio, sans pour autant trouver la faille ce soir malgré un nombre important de tentatives. Altruiste, il a également souvent cherché à mettre en bonne position ses partenaires, et notamment Edinson Cavani.

  • Cavani (7) : bien rentré très rapidement dans son match, la nouvelle star du PSG n’a pas ménagé ses efforts. Malin dans ses déplacements, il a multiplié les appels intéressants sans pour autant être toujours bien servi. Plus utilisé après la pause, sa bonne tête passe de peu à côté des montants corses (48e) avant qu’il n’oblige Ochoa à une belle parade (58e), toujours de la tête. En fin de match, El Matador prend les choses en main et expédie un missile du gauche dans la lucarne d’Ochoa (85e). Un but fantastique.

Ajaccio :

  • Ochoa (9,5) : voir ci-dessus.

  • Nadeau (6) : n'ayant pas encore son nom floqué sur son maillot, l'arrière droit gagne pourtant à être connu, en tout cas vu son match ce soir. Sérieux et appliqué, il aura tenu son couloir avec la manière, se battant sur chaque ballon pour empêcher ses vis-à-vis de faire la différence. En revanche, comme toute son équipe, transparent offensivement. Remplacé par Hengbart (70e).

  • Zubar (8) : prometteur à Caen, puis critiqué de tous les côtés à l'OM, le défenseur central a souvent été la cible des moqueries durant sa carrière. Mais ce soir, ceux qui remettront en cause sa performance seront sans doute rapidement à court d'arguments, tant le joueur a rayonné tout au long de la partie, toujours bien placé, costaud dans les duels, et sachant dégager quand le besoin s'en faisait ressentir pour soulager son équipe.

  • Perozo (6) : tout comme Zubar, le défenseur central vénézuélien a rendu une excellente copie dans cette rencontre. Solide, la recrue ajaccienne a livré un combat de tous les instants à ses adversaires, faisant parler sa grinta et ses qualités dans le duel. Malheureusement pour lui, à dû céder sa place à la pause, remplacé par Dielna (6), qui a parfaitement tenu son rang, livrant lui aussi un match plein.

  • Bonnart (6,5) : en tant qu'ancien joueur de l'OM, Laurent Bonnart voulait sans doute se rappeler au bon souvenir du Parc des Princes. Alors, l'arrière gauche a sorti le bleu de chauffe dans son couloir, réalisant un match plein. Solide, il a parfaitement tenu son rang et s'est battu tête haute face à Lucas Moura et Jallet, bien secondé aussi par son coéquipier Diarra.

  • Pierazzi (6,5) : le capitaine de l'ACA a été l'un des leaders défensifs du groupe. Positionné devant la défense, la sentinelle n'a eu de cesse d'aboyer pour positionner ses partenaires et les aider dans leur placement. Costaud à la récupération, il aura tout donné, s'offrant même un sauvetage sur sa ligne.

  • Pedretti (7) : remplaçant de luxe du côté de Lille, Pedretti est venu à Ajaccio pour retrouver une place de titulaire et prouver qu'il avait encore de quoi apporter à un club de Ligue 1. Et bien avec sa prestation du soir, le milieu de terrain est en train de réussir son pari, lui qui a été très précieux, se battant à la récupération mais se montrant aussi et surtout décisif sur la seule occasion ou presque de son club, trompant Sirigu d'un enroulé délicieux.

  • Mostefa (6) : l'international algérien a fait le métier. Dans un match où l'ACA devait mettre le bleu de chauffe, le milieu de terrain n'a pas donné sa part au chien, se battant comme jamais dans l'entrejeu, se donnant à 100% sur chaque ballon pour tenter de contenir les assauts répétés du PSG. Un combattant.

  • Lasne (5,5) : titulaire pour la deuxième fois consécutive, le joueur de couloir n'a que rarement eu l'occasion de se mettre à son avantage sur le plan offensif. Qu'importe, son but n'était pas là ce soir, et il a donc fait le boulot défensivement, se repliant tant que possible pour venir épauler son latéral droit.

  • Diarra (6) : le sens du sacrifice, l'ancien Lorientais sait assurément ce dont il s'agit. L'ailier gauche s'est mué en second latéral, n'ayant de cesse de se replier et de suivre les montées de Jallet pour accompagner Bonnart et l'aider à faire également face à Lucas Moura. Une prestation défensive de très haut volée pour lui, également impliqué sur le but corse.

  • Mutu (5) : un match insupportable pour bien des attaquants. Son équipe passant la plupart du temps à défendre, le Roumain n'a eu quasiment aucun ballon à se mettre sous la dent, et a dû se contenter de jouer le rôle de premier défenseur, à se replacer et à presser les arrières parisiens. Malgré tout, le joueur a su se montrer décisif, adressant la passe à Pedretti sur l'ouverture du score. Remplacé par Oliech (53e).

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