PSG - Bastia : les notes du match

Par La Rédaction FM
10 min.
PSG Ángel Fabián Di María Hernández @Maxppp

Après une première demi-heure quelconque, le PSG s’est débarrassé de Bastia 2-0 grâce à des buts marqués en fin de première période par Motta et Maxwell. Pastore a profité de cette rencontre pour faire son retour à la compétition mais Trapp a une nouvelle fois relancé le débat des gardiens suite à une faute de main.

C’est l’heure de la rentrée pour la Ligue 1. Après une trêve de noël bien méritée, les équipes du championnat de France remontent sur scène ce week-end. Et ce sont les champions de France en titre qui inauguraient l’année 2016 en recevant Bastia au Parc des Princes. Ultra-favoris, les Parisiens avaient l’occasion de prendre encore un peu plus le large en tête de la Ligue 1. Laurent Blanc faisait confiance à son onze type dans lequel il manquait tout de même Edinson Cavani. L’Uruguayen démarrait sur le banc de touche en lieu et place de Lucas. Côté bastiais, Ayité et Diallo demeuraient les seuls absents de marque sur la feuille de match.

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Ce sont d’ailleurs les visiteurs qui entamaient le mieux la rencontre. Dominés certes par un PSG encore en vacances, les Corses profitaient de rares contres pour tenter leur chance. Par deux fois, Fofana allumait la mèche depuis l’extérieur de la surface (8e et 17e). La plus franche occasion venait de Brandao. Le Brésilien manquait le cadre de la tête sur un centre venu de Palmieri (20e). C’en était déjà pour le PSG qui se réveillait enfin. Sur un corner frappé par Di Maria, Motta reprenait sur la ligne une tête de Thiago Silva pour ouvrir le score (1-0, 29e). Après s’être déjà montré dangereux à la 32e, Maxwell marquait d’une splendide volée dans un angle fermé (2-0, 39e). Di Maria était de nouveau à la baguette.

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De quoi mener 2-0 à la mi-temps et de se mettre à l’abri pour la suite et d’éviter au fantôme de la défaite concédée en Corse il y a deux ans de resurgir. Paris prenait la mesure de cet avantage décisif pour tenter de creuser encore un peu plus l’écart. Seulement, les joueurs de la capitale manquaient le dernier geste. Squillaci taclait in-extremis une frappe cadrée d’Ibrahimovic (58e). Le Suédois voyait le centre du revenant Pastore le fuir (77e). Marange a bien tenté d’aider les Parisiens car le latéral frappait sur sa propre barre après un centre de Lavezzi (89e). Paris s’en contentera et aligne une nouvelle victoire, la 17e en 20 matches. Seul point noir de la soirée, la nouvelle bourde, sans conséquence cette fois-ci, de Kevin Trapp qui manquait sa prise de balle sur une timide frappe de Cahuzac (71e).

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L’homme du match : Di Maria (7,5) : l’Argentin a entamé la rencontre sur le côté droit, une place où il exprime difficilement l’étendue de son talent mais il a rapidement su se replacer dans l’axe et faire le malheur de ses adversaires. Il est à l’origine de quasiment tous les mouvements dangereux parisiens. Auteur du corner qui amène le premier but, il distille une nouvelle passe décisive pour Maxwell (39e). Il aurait pu en offrir d’autres si le PSG n’avait pas vendangé les occasions.

PSG :

  • Trapp (4) : il a réalisé son premier arrêt à la 71e et a presque concédé un nouveau but gag. Avant cela, le portier avait accompagné deux frappes hors cadre de Fofana (8e, 17e) et une tête de Brandao (20e). Très peu mis à contribution, il s’est contenté de distribuer dans son jeu au pied et d’intervenir sur quelques ballons aériens.

  • Aurier (6,5) : après quelques montées (7e, 14e) et s’être fait enrhumer par Palmieri (20e), l’Ivoirien a livré un match dans la lignée de ses prestations de la première partie de saison. Malgré quelques approximations techniques, il a animé son couloir comme à son habitude, offrant beaucoup de profondeur au jeu de son équipe.

  • Thiago Silva (7) : toujours impressionnant. Le capitaine parisien a démontré tout son calme et son sang froid. Même si l’adversaire du soir était relativement faible, il s’est contenté de jouer juste dans ses relances ou a dégagé en tribune quand la situation l’exigeait (72e). Pour relever sa prestation, il a failli marquer mais Motta a assuré le coup (29e) et surtout il tacle devant Palmieri après la prise de balle manquée par Trapp (71e). Sorti légèrement blessé, il a été remplacé par Marquinhos (78e).

  • David Luiz (6,5) : mis en difficulté sur son premier duel par Brandao (8e), le Brésilien s’est rapidement repris en se contentant de jouer simple comme il n’en a pas toujours l’habitude. Avec peu de travail à se mettre sous la dent, il a tenté d’apporter un plus sur coups de pied arrêtés (47e).

  • Maxwell (7,5) : Toujours discret mais toujours aussi important, il a réalisé un match plein. Son entente avec Di Maria annonce quelques belles promesses. C’est d’ailleurs l’Argentin qui délivre ce bon centre pour la splendide reprise de volée du Brésilien. Outre son but, Maxwell a bouché son couloir comme il fallait et n’a jamais été inquiété par Ngando.

  • Verratti (6) : peu tranchant en défense et pas assez incisif dans ses transmissions, il a eu dû mal à mettre la machine en route. Après une première demi-heure au ralenti, le milieu de poche a enchainé les séquences passes courtes-passes longues. Il écope d’un jaune pour une grosse faute d’antijeu (45e) ce qui lui vaudra d’être sanctionné également par Laurent Blanc qui l’a remplacé rapidement par Pastore (64e). Rentré sous les acclamations, Flaco a d’ailleurs joué juste en apportant fréquemment le danger (77e).

  • Thiago Motta (6,5) : ses retrouvailles avec Brandao étaient attendues. Il aura fallu attendre quatre petites minutes pour voir son premier taquet à destination du Brésilien. Un peu comme Verratti, il a mis un certain temps à rentrer dans son match à l’image d’un pressing pas toujours irréprochable. Le but qu’il marque a lancé sa prestation. Il a joué sobrement, orientant le jeu de son équipe.

  • Matuidi (6,5) : lui a répondu aux attentes d’entrée de jeu. L’homme à tout faire a encore débordé d’énergie en défendant et attaquant constamment. C’est peut-être pour cela qu’il a parfois manqué de justesse et de lucidité dans les derniers gestes (65e, 77e). Sorti sous l’ovation du Parc des Princes et remplacé par Lavezzi (81e) qui a dynamité la fin de rencontre.

  • Di Maria (7,5) : voir ci-dessus.

  • Ibrahimovic (6) : il a connu un match assez curieux. Dès l’entame, il reprenait sa place de faux numéro 10 gênant un peu l’animation collective de son équipe. Ensuite, le Suédois s’est remis sur le front de l’attaque où il a pesé sur la défense. Buteur attitré du PSG, il a cependant eu du mal à se créer des occasions durant cette rencontre. Il en a eu une à la 58e mais Squillaci est venu le tacler au dernier moment.

  • Lucas (6,5) : il prend une grosse semelle d’entrée de jeu par Fofana (3e) mais a rapidement saisi l’opportunité que lui a offerte Laurent Blanc, à savoir une titularisation. Percutant dans le couloir ou dans l’axe, le Brésilien a beaucoup tenté de déstabiliser l’équipe adverse. Mais comme souvent, il commençait bien ses actions sans parvenir à faire la différence au final. Du mieux tout de même.

Bastia :

  • Leca (4): soirée délicate pour le portier du club corse. Auteur d’un bon début de match avec notamment une bonne sortie dans les pieds de Lucas (13e), il ne peut ensuite rien faire sur l’ouverture du score parisienne sur corner (29e). De même, peu avant la mi-temps, sur la superbe frappe de Maxwell qui terminait dans sa lucarne (39e). A noter tout de même quelques bonnes sorties aériennes.

  • Marange (3): match compliqué pour le latéral corse. Très rarement aux avant-postes, il n’a jamais eu l’opportunité d’utiliser intelligemment son couloir droit pour apporter quelques solutions offensives. Défensivement, il n’a pas été flamboyant mais a tenté de tenir son rang. Tâche toujours délicate lorsqu’un certain Di Maria occupe votre couloir… Le latéral corse était même tout proche de terminer sa soirée en inscrivant un but contre son camp (89e). Averti (70e).

  • Squillaci (5): en duel avec Zlatan Ibrahimovic, le défenseur corse a réalisé un bon début de match, ne laissant que très peu d’espace au géant suédois. Mais au fil des minutes, la pression parisienne s’est intensifiée et le défenseur bastiais a eu du mal à gérer les nombreux assauts parisiens. Souvent bien placé, il a tout de même réalisé quelques bonnes interventions, parfois décisives (58e).

  • Modesto (4): moins en vue que son compère de la charnière centrale, le défenseur corse a livré une copie correcte. Plutôt vigilant face aux appels des hommes de Laurent Blanc, il a tenté de rester bien positionné. Mais face à la nette domination du PSG, la défense corse a logiquement cédé, sans qu’il soit véritablement fautif. A noter tout de même quelques imprécisions dans la relance.

  • Cioni (3): Tout comme son pendant à gauche, le latéral bastiais a souvent été en difficulté face aux nombreuses offensives du club de la capitale. Malgré quelques bonnes interventions, il est tout de même fautif sur le deuxième but du PSG en déviant la transmission de Di Maria, permettant à Maxwell de réaliser une superbe reprise de volée (38e). Trop juste. Remplacé par Djiku (79e).

  • Cahuzac (5): élément clé de la formation de Ghislain Printant, le capitaine bastiais a fait le boulot. Comme à son habitude, le milieu de terrain corse a multiplié les efforts pour tenter de faire face au très bon bloc parisien. Grâce à un bon positionnement, il a pu réaliser quelques bonnes interceptions (18e) et mettre fin à quelques situations parisiennes. Mais la fatigue s’est fait sentir et le Bastiais était ensuite dans le dur, donc logiquement débordé.

  • Fofana (5): certainement l’un des meilleurs corses sur la pelouse ce soir. Solide sur ses appuis, le puissant milieu de terrain a été l’un des seuls à poser de légers problèmes aux Parisiens, que ce soit défensivement ou offensivement. En effet, son grand gabarit lui a permis de s’imposer à plusieurs reprises dans l’entrejeu, mais pas assez pour déstabiliser une formation parisienne nettement supérieure. A noter que sa frappe lointaine ne trouvait pas le cadre (8e), tandis que sa deuxième tentative frôlait le montant de Trapp (17e). Averti (73e).

  • Ngando (3,5): assez remuant en début de rencontre, le meneur de jeu n’a jamais hésité à percuter pour transpercer les lignes adversaires. Mais au fil des minutes, le Corse s’est totalement éteint jusqu’à devenir quasiment fantomatique. A noter tout de même quelques transmissions bien senties. Dommage. Remplacé par Mostefa, (79e) qui n’a rien apporté.

  • Danic (2): quelle triste performance. Esseulé sur le front de l’attaque, l’ailier bastiais n’a rien eu à se mettre sous la dent. Bien trop souvent hors-jeu, il n’a jamais su faire la différence et n’a jamais été en situation d’inquiéter l’arrière-garde parisienne. A noter tout de même quelques bons retours défensifs, non négligeables. Remplacé par Kamano (62e) qui a su apporter sa vitesse, mais a manqué de justesse dans le dernier geste.

  • Palmieri (4): comme à son habitude, il n’a jamais rien lâché. Toujours au contact, il n’a pas compté ses efforts. Précieux dans le repli défensif, sa qualité de centre a également été intéressante lors de ses rares montées (19e) et a permis d’apporter un peu de danger dans la surface du PSG. Mais bien trop insuffisant pour faire tomber le club parisien.

  • Brandao (2): les matches se suivent et se ressemblent pour le buteur brésilien. Totalement esseulé à la pointe de l’attaque bastiaise, il n’a pas su se procurer d’occasions intéressantes et n’a donc pas été une menace pour le club de la capitale. Sauf sur l’une des rares opportunités bastiaises, lorsque la tête du Brésilien passait à côté des cages de Trapp (20e). Inoffensif. De plus, c’est lui qui oublie totalement Thiago Silva sur l’ouverture du score du PSG (29e). Une erreur de marquage sur corner qui ne pardonne pas.

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