PSG : Blanc face à l'insoluble malaise Lavezzi

Par Alexis Pereira
3 min.
PSG Ezequiel Iván Lavezzi @Maxppp

Ezequiel Lavezzi a encore raté plusieurs occasions franches ce vendredi face au FC Lorient (3-1, 30e journée de L1). Une maladresse que Laurent Blanc n'explique pas.

Le Parc des Princes l'avait quitté sur un impensable raté face au RC Lens et Rudy Riou (4-1, 28e journée de L1). Ce vendredi, l'enceinte parisienne a retrouvé un Ezequiel Lavezzi (29 ans) toujours aussi maladroit devant le but. Pourtant, ce n'est pas faute d'avoir été en bonne, voire excellente, position pour stopper sa série de huit matches toutes compétitions confondues sans le moindre but inscrit (plus de 630 minutes !) : un face-à-face raté face à Benjamin Lecomte suite à une ouverture lumineuse de Javier Pastore (10e), une belle situation de frappe après un service de Zlatan Ibrahimovic (30e), un tir bien trop enlevé (31e) et une reprise manquée sur un centre tendu de Maxwell (54e).

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Interrogé en conférence de presse d'après-match, Laurent Blanc a confié qu'il n'avait pas d'explication à l'inefficacité chronique de son attaquant argentin, auteur de quatre réalisations seulement cette saison, dont deux en 2015.«Je n'ai pas d'explication. Vous pensez bien que si j'avais une explication, je ne vous la réserverai pas à vous. J'en discute beaucoup avec Pocho, mais ce n'est pas le seul à se procurer des occasions et à ne pas marquer», a-t-il indiqué avant d'insister. «Ce soir, il n'y a pas que Lavezzi qui n'a pas fait le geste juste. (...) Cela fait pas mal de temps que l'on se procure beaucoup d'occasions contre Monaco, Lyon, Chelsea... On ne peut pas toujours dire que c'est le gardien qui fait des supers matches, même si ça peut être la vérité. (...) On va terminer sur une note positive pour se dire qu'on a gardé nos buts pour le mois d'avril. On en aura besoin à ce moment-là», a-t-il lancé.

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La trêve internationale pour se relancer ?

Si le coach parisien ne pointe pas du doigt l'international albiceleste en particulier, force est de constater que son efficacité est en berne. Pourtant, il fait souvent les bons appels avant de se rater à l'heure de conclure. Là où les autres attaquants parisiens tentent des gestes osés, signaux de confiance à défaut d'être efficaces, el Pocho, lui, semble en panne. Ses replis tête basse en disent long. S'il n'a jamais été un goleador auparavant, le natif de Rosario avait l'habitude des saisons à plus de dix buts. Il est en loin pour l'instant. L'épisode de la fin d'année (il a séché le stage au Maroc avant d'être sanctionné et financièrement et sportivement par le club) trotte-t-il encore sans sa tête ? Personne ne le sait.

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Pour le remettre en selle, le technicien parisien ne connaît qu'un remède, le travail. «Je pense qu'il faut se remettre en question devant le but et tous les joueurs offensifs doivent le faire, que ce soit durant l'entraînement, pour avoir plus de confiance devant le but pendant les matches lorsque les occasions se présentent. À nous de travailler dans ce sens là», a-t-il conclu. Convoqué en sélection d'Argentine pour la tournée aux États-Unis et les deux rencontres amicales face au Salvador, un adversaire assez modeste et friable défensivement, et à l’Équateur, Ezequiel Lavezzi retrouvera peut-être son efficacité perdue. Il aurait tout intérêt car son principal concurrent, Lucas, actuellement blessé, devrait rapidement revenir et ne laissera sans doute pas passer sa chance, lui qui reste sur une première partie de saison convaincante...

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