PSG - Guingamp : les notes du match

Par La Rédaction FM
9 min.
PSG Edinson Roberto Cavani Gómez @Maxppp

Vainqueur de Guingamp 6-0, le PSG a déroulé ce soir. Cavani, qui a inscrit son premier triplé dans la capitale, et Ibrahimovic, d’un doublé, permettent à Paris de prendre le large sur Lyon en tête du championnat.

C’est le match d’ouverture de cette 36e journée de Ligue 1. Le PSG recevait l’En Avant de Guingamp, l’une des trois seules équipes de l’hexagone à l’avoir battu cette saison. Il y avait donc de la revanche dans l’air, surtout que le PSG pouvait, en cas de succès, creuser l’écart sur Lyon en tête du championnat. Alors que l’OL ne joue que demain à Caen, Paris pouvait légitimement espérer obtenir six points d’avance sur son dauphin. Laurent Blanc a aligné son équipe type. Seuls van der Wiel (suspendu) David Luiz et Thiago Motta, tous deux blessés sont forfaits. Aurier était donc aligné dans le couloir droit, Marquinhos prenant place dans l’axe de la défense. Au milieu de terrain, Yohan Cabaye retrouvait une place de titulaire. Sirigu, légèrement touché la semaine dernière, retrouvait la cage parisienne. Du côté de Guingamp, la saison est quasiment terminée. Le maintien étant d’ores et déjà assuré, les Bretons tenteront de réaliser l’exploit sur la pelouse du Parc en toute décontraction.

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Sauf que le PSG affiche un niveau de jeu très élevé, trop pour la L1 diront certains, depuis sa victoire au Vélodrome. Comme à Nantes la semaine passée, les Champions de France prenaient l’ascendant d’entrée de jeu. Libre de tout marquage, Aurier avait tout le loisir de centrer pour Cavani qui ouvrait le score (1-0, 2e), moins de 100 secondes après le coup d’envoi. Guingamp avait touché jusque là un seul petit ballon. Sur l’action suivante, Maxwell manquait le cadre sur une frappe en force (3e). Paris poussait et maîtrisait le cuir de manière presque décourageante pour ses adversaires. Verratti récupérait un ballon dans les pieds de Marveaux et propulsait Ibrahimovic vers son 18e but en championnat (2-0, 17e). Les Bretons courraient beaucoup et s’épuisaient derrière le ballon. Sur un modèle de une-deux entre Matuidi et Pastore, l’Argentin échouait sur Lössl qui repoussait sur son poteau (27e). Paris rentre aux vestiaires avec une avance méritée de deux buts. En face, Beauvue a été le seul à inquiéter Sirigu sur un coup-franc surpuissant de 40 mètres (13e).

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Paris était bien décidé à enfoncer le clou le plus tôt possible. Ibrahimovic lançait Cavani qui trompait Lössl (3-0, 52e). L’Uruguayen frôlait le triplé une minute plus tard (53e) mais ça n’était que partie remise. Le match tournait à la démonstration lorsqu’Ibrahimovic, sur un modèle de louche faisait marquer son ami Maxwell (4-0, 56e). El Matador marquait bien son triplé grâce à un coup-franc rapidement joué par Verratti (5-0, 70e). En fin de match, Sorbon accrochait Ibrahimovic dans la surface. Le Suédois se chargeait de transformer la sentence (6-0, 90e) et mettait fin à la correction infligée à Guingamp. Injouable ce soir, le PSG met la pression sur Lyon en prenant provisoirement six points d’avance en tête de la Ligue 1.

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L’homme du match : Cavani (8,5) : c’est la résurrection pour l’Uruguayen. Un triplé, de la présence dans le jeu, une confiance retrouvée… Il inscrit un retentissant triplé (2e, 52e, 70e) et effectue les tâches défensives comme à l’accoutumée. Ovationné par le parc tout au long de la rencontre, El Matador en est désormais à 16 buts. Probablement sa plus belle prestation de la saison. Son dernier triplé remonte à l’époque napolitaine…

PSG :

  • Sirigu**(6) :** au chômage technique ce soir, le gardien italien n’a eu qu’un coup franc lointain de Beauvue à sortir (12e). Rien à signaler par ailleurs pour le portier du club de la capitale, dont la cage a été rendue inaccessible par sa défense.

  • Aurier (6,5) : un match très intéressant pour Serge Aurier, dont l’option d’achat vient d’être levée. Passeur décisif sur le premier but de Cavani, il a effectué de nombreuses montées sur son côté droit, mettant son adversaire direct Lemaître en grandes difficultés durant tout le match. Il n’a repris l’entraînement que depuis 2 jours mais s’est montré particulièrement en forme.

  • Thiago Silva (7) : impérial dans les airs, le capitaine du PSG a fait un sans-faute ce soir. Il n’a pas eu énormément d’interventions à effectuer mais a totalement fermé la porte de sa défense. Plutôt critiqué cette saison, le défenseur de la Seleção est irréprochable. Un gage de sécurité à l’approche des deux derniers matches.

  • Marquinhos (6,5) : comme sa nomination pour le titre de meilleur espoir en atteste, Marquinhos est la révélation de la saison côté parisien. Il n’a eu que peu de travail ce soir face à une attaque guingampaise aux abonnés absents. Propre dans tout ce qu’il a effectué, il est ce soir irréprochable. Ça devient une habitude.

  • Maxwell (7) : toujours propre et efficace, le défenseur brésilien a réussi presque tout ce qu’il a entrepris sur son côté gauche. Buteur de la tête sur un centre de son copain Zlatan, l’international brésilien s’est énormément projeté. Maxwell buteur, c’est assez rare pour être souligné.

  • Matuidi (6,5) : il a fait du Matuidi. Un nombre incalculable de duels remportés, une faculté à se projeter et des passes parfaites. Il a laissé les buts, passes décisives et gestes de génie à ses partenaires ce soir, mais a encore une fois été concerné de A à Z. Remplacé par Rabiot (77e).

  • Verratti (8) : un match venu d’ailleurs pour Verratti auteur de 2 passes décisives et omni-présent défensivement comme offensivement. Le jeune italien est en progrès constant et a littéralement régné sur le milieu de terrain ce soir. Sa complicité avec Zlatan Ibrahimovic a également paru criante. Son coup franc tiré rapidement pour le troisième but de Cavani (70e) est un pur régal.

  • Cabaye (6) : un match correct et efficace. Moins en vue que ses coéquipiers, il n’avait pas le même rôle dans ce véritable récital offensif. L’international français a exécuté ses tâches avec rigueur et précision. Ses passes ont été précises, son placement intelligent et ses interventions utiles sans être décisives. Remplacé par Lucas (69e).

  • Pastore (6,5) : plutôt discret face à Nantes, il a réalisé un bon match ce soir, à l’image de la démonstration de son équipe. El Flaco est une fois de plus intéressant, omni-présent et techniquement au-dessus du lot, mais ne donne pas le sentiment d’avoir marché sur l’eau comme certains de ses coéquipiers. Remplacé par Lavezzi (77e)

  • Cavani (8,5) : voir ci-dessus

  • Ibrahimovic (8) : Zlatan semble en très grande forme depuis son retour de suspension. Il a livré ce soir un match absolument dantesque avec un but de grande classe (18e) suivi d’un penalty en fin de match, deux passes décisives et une implication totale dans le jeu. Parfois décevant cette saison, Ibra s’est fâché. Son entente avec Cavani , à qui il a délivré une passe décisive, a également été appréciable. Montpellier et Reims sont prévenus.

Guingamp :

  • Lössl (4) : il prend six buts mais sort deux parades importantes. L’une sur une frappe de Pastore en angle fermé qu’il repousse sur son poteau (27e), l’autre sur un coup-franc puissant d’Ibrahimovic (75e).

  • Jacobsen (2) : le Danois a eu bien du mal ce soir sur la pelouse du Parc. Son placement et son manque de communication avec Marveaux et Beauvue a posé beaucoup de souci à son équipe. Les montées de Maxwell l’ont considérablement gêné. Il est notamment en retard sur le but du Brésilien (56e).

  • Kerbrat (2,5) : l’ancien joueur de Plabennec a lui aussi beaucoup souffert face aux attaques à répétition du PSG. Pris régulièrement de vitesse par Cavani (52e, 56e, 70e), battu dans le duel physique par Ibrahimovic, il a été sans cesse dépassé par la vitesse des déplacements et des mouvements offensifs. Comme le reste de la défense, il a coulé.

  • Sorbon (2) : lui aussi a été pris à défaut par la vitesse et la précision des attaques parisiennes. Il est en retard sur le premier but de Cavani (2e), pris dans son dos par Pastore (27e). Coupable d’une faute sur Ibrahimovic, il offre un pénalty au Suédois pour le 6-0 (90e).

  • Lemaître (2,5) : habituel remplaçant de Levêque, l’ancien Caennais partait battu dès le départ. Il oublie complètement Aurier, passeur sur l’ouverture du score (2e). Le une-deux entre Matuidi et Pastore lui a donné le tournis (27e). Averti (90+2e).

  • S.Marveaux (2) : joueur providence du début de saison à Guingamp, il est passé complètement au travers de son match, comme depuis quelques semaines. Leader technique de l’EAG, il a perdu de nombreux ballons au milieu. L’un d’eux a offert le second du PSG (17e). Il précipite donc son équipe dans le gouffre. Remplacé par Cardy (87e).

  • Mathis (3,5) : le capitaine costarmoricain a surnagé ce soir. Dépassé par la qualité technique du PSG en début de match, il a semblé se mettre dans le bain peu à peu. Quelques ouvertures qui ont donné de l’air à son équipe mais comme ses coéquipiers, il a fini par sombrer.

  • Sankharé (2) : formé au PSG, ses retrouvailles avec la pelouse du Parc des Princes ne se sont pas très bien déroulées. Comme Marveaux, on attendait de lui une meilleure maitrise technique mais il a rapidement été dépassé par le milieu de terrain adverse. Coupable d’un mauvais geste sur Verratti, il a fini pas être averti (55e).

  • Giresse (3) : le vétéran aurait pu se servir de son expérience pour laisser passer l’orage mais il n’en a rien été. Si ses appels sont encore bons, sa vitesse a montré ses limites face à Aurier. Remplacé par Diallo (60e) qui a apporté un peu de gabarit au milieu de terrain. Son jeu aérien a parfois soulagé son équipe.

  • Mandanne (3) : il a touché très peu de ballon devant. Guingamp n’avait que trop rarement le ballon pour lui permettre de le mettre dans de bonnes dispositions. Il s’est alors efforcé au pressing mais là encore il était trop esseulé pour être efficace. Remplacé par Salibur (71e) qui a montré quelques enchaînements intéressants.

  • Beauvue (3,5) : le meilleur buteur breton a apporté la meilleure occasion de son équipe. Un coup-franc très puissant tiré des 40 mètres (13e). C’est presque tout. Replacé à droite en phase défensive, l’ancien Bastiais a perdu quelques ballons qui ont mis en difficulté son équipe.

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