PSG : Javier Pastore, c'est quoi le problème ?

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
PSG Javier Matías Pastore @Maxppp

Carlo Ancelotti n'y a rien changé. Malgré un léger mieux en février, Javier Pastore traverse à nouveau les matches comme un fantôme, étalant une imprécision technique surprenante.

Et si on changeait le surnom de Javier Pastore El Flaco par El Fantasma ? Le fantôme plutôt que le maigre. Car c’est une ombre qui traverse les matches du Paris Saint-Germain. La légère embellie aperçue au cours du mois de février semble désormais bien loin, c’est le Pastore de la fin d’année 2011 qui erre à nouveau sur les pelouses. Hier soir face à Bordeaux, il a de nouveau affiché des faiblesses criantes. Que sauver de son match ? Une reprise de volée non cadrée ? Un dribble qui lui a permis de récolter un coup-franc ? Il a fait trop peu et a surtout raté beaucoup de choses faciles.

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Nous lui avons attribué la note de 2,5 hier.Le Parisien s’est montré encore plus sévère avec un 2. « Encore un match raté pour la star argentine. Des mauvaises passes, des contrôles indignes. Il ne pèse que trop rarement sur le jeu de son équipe. Manque de combativité ». L’Équipe lui a attribué une note plus conciliante avec un 4. Alors, bien sûr, hier, c’est tout le secteur offensif du PSG qui a déçu, mais comment expliquer la tolérance de Carlo Ancelotti envers un joueur qui, contrairement à Nenê ou Ménez, semble se contenter de très peu ?

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Alors que Kombouaré était souvent questionné sur sa capacité à gérer la star argentine lorsque cette dernière présentait les premiers signes d’effondrement, Carlo Ancelotti et son immense expérience ne parviennent pas à redresser la courbe de performance du joueur. L’entraîneur italien assure qu’il sera un joueur important pour l’avenir du PSG et met sur le compte de l’adaptation à un nouveau pays les difficultés rencontrées. Reverra-t-on cette saison le Pastore étincelant du début de saison ? Ancelotti semble attendre le prochain exercice, mais lui maintient sa confiance match après match. Reste à savoir si les quelques éclairs de génie qui jaillissent parfois de ses matches suffiront à faire du Paris Saint-Germain le champion de France…

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