PSG : Julian Draxler dévoile les dessous de son adaptation réussie

Julian Draxler fait déjà l'unanimité. Contrairement à la plupart des recrues estivales parisiennes, celui qui est arrivé du côté du Parc des Princes en janvier n'a pratiquement pas eu besoin de temps d'adaptation. L'International allemand est déjà devenu un élément indispensable du système d'Unai Emery, aligné sur le flanc de l'attaque parisienne. Cette saison, il totalise trois buts en onze apparitions en Ligue 1, dont huit titularisations, mais montre surtout de très bonnes choses dans le jeu, montrant déjà une certaine facilité à combiner avec ses coéquipiers. Et pendant cette trêve internationale, celui qui est concentré avec la sélection allemande s'est confié à Reviersport, dans des propos repris et traduits par Canal Supporters.

« On peut dire que j’ai été accueilli à Paris les bras ouverts. J’ai rapidement pris mes marques au sein de l’équipe et j’ai vite repris confiance en moi. J’apprécie à nouveau le football et je profite de l’instant présent. […] Je suis professionnel depuis 2011, et j’ai déjà beaucoup vécu. Le football, c’est comme une time-lapse. Pour moi, tout est allé très vite: la Bundesliga à 17 ans, l’équipe nationale, ma première blessure, des moments plus difficiles. Il y a des hauts et des bas, et ceux-ci s’alternent très vite. En ce moment je suis confiant, dans une bonne phase et que ça continue. Nous jouons bien, je joue bien, je suis en grande forme, que ça continue », a confié l'ancien de Schalke.

Le style du PSG, similaire à celui de la Nationalmannschaft

Et s'il s'est aussi rapidement adapté, c'est aussi également à cause du style de jeu du Paris Saint-Germain et de ses coéquipiers. Il a ainsi confié que le football pratiqué par le club de la capitale française a été un élément clé au moment de choisir sa destination cet hiver. « Je sentais que mes qualités correspondaient à celles de cette équipe parce qu’elle joue, tout comme l’équipe nationale allemande, techniquement de manière exigeante et en ayant la possession du ballon. Une autre raison importante de rejoindre Paris, la présence de joueurs comme Angel di Maria ou Edinson Cavani, avec qui je peux beaucoup apprendre. Je n’ai que 23 ans, je n’ai pas achevé mon développement », a-t-il ajouté.

S'il n'a pas pu faire la différence face au FC Barcelone sur la pelouse du Camp Nou, on peut dire que les 42 millions déboursés pour l'ancienne starlette de Schalke commencent peu à peu à se justifier. Il sera encore attendu au tournant lors de ce sprint final de Ligue 1 qui va arriver très vite, et où les Parisiens n'auront pas le droit à l'erreur sous peine de laisser filer le titre...