PSG : l'étau se resserre autour de Di Maria

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
PSG Ángel Fabián Di María Hernández @Maxppp

Encore une fois décevant, face à l'OM (0-0), Angel Di Maria conserve la confiance de son entraîneur, qui a toutefois admis que l'Argentin n'avait pas réalisé un bon match.

C’est une constante depuis le début de la saison. Angel Di Maria est l’un des éléments privilégiés d’Unai Emery mais à chaque sortie ou presque, il déçoit. Ou du moins, il n’affiche pas la même réussite que la saison passée, terminée avec un titre de meilleur passeur de Ligue 1 et 10 buts inscrits en championnat. A l’heure actuelle, Di Maria n’a marqué qu’un but, en Ligue des Champions contre Bâle, et a délivré 3 passes décisives en 9 matches de Ligue 1.

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Au-delà des chiffres, il laisse une désagréable impression : trop de déchet, une attitude parfois dilettante, et des mauvais choix à la pelle. Contre l’OM dimanche soir, le Parc a encore pu constater les dégâts. Peu inspiré, l’Argentin a multiplié les erreurs ballon au pied. Et il a également semblé souffrir physiquement à chaque duel disputé. Pendant ce temps, Hatem Ben Arfa et Jesé rongeaient leur frein sur le banc de touche. Emery a finalement remplacé Di Maria, qui a râlé, mais il n’est pas prêt à lui retirer sa confiance, comme il l’a expliqué en conférence de presse.

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Emery défend Di Maria

« C’est un joueur important pour nous. Aujourd’hui il a beaucoup travaillé pour l’équipe. J’attends qu’il s’améliore. Quand un joueur ne fait pas un bon match, je pense que c’est le moment pour un entraîneur d’aider son joueur. Aujourd’hui, je vais lui donner la confiance, l’aider à s’améliorer et chercher les performances que nous voulons. Il a une bonne attitude, il continue à travailler », a assuré l’entraîneur parisien.

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Di Maria semble donc posséder encore quelques longueurs d’avance sur la concurrence, et notamment celle de Jesé (Ben Arfa est visiblement plus devenu la doublure de Lucas sur le côté droit). L’Argentin va toutefois devoir se réveiller. Le déchet, il l’a toujours eu puisqu’il tente beaucoup de gestes ou passes difficiles. Mais avant, ses coups d’éclat, nombreux, cachaient ses ratés. Sans but de classe, sans passe décisive délicieuse, tout le reste saute aux yeux. Emery ne peut pas l'ignorer mais il n'est pas encore décidé à bouleverser la hiérarchie.

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