PSG : le malaise Lucas

Par Constant Wicherek
2 min.
PSG Lucas Rodrigues Moura da Silva @Maxppp

Le Paris Saint-Germain a remporté hier la Coupe de France face à l’Olympique de Marseille (4-2), mais Lucas n’a une nouvelle fois pas été titulaire. Et l’attaquant brésilien commence à s’impatienter.

Décidément, au Paris Saint-Germain, aucune saison n’est facile. Malgré une nouveau quadruplé national (Coupe de France, Coupe de la Ligue, Ligue 1 et Trophée des Champions), les états d’âme des joueurs de la capitale vont une nouvelle fois être compliqués à gérer cette saison. Ce fut le cas depuis quelque temps avec Edinson Cavani, un problème avec Marquinhos commençait aussi à pointer le bout de son nez et cette fois ce serait au tour de Lucas, l’ailier brésilien, de commencer à perdre patience. Pour rappel l’attaquant auriverde a remplacé ce samedi soir Edinson Cavani à la 76e minute lors de la victoire du PSG contre l’OM en finale de Coupe de France (4-2).

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Et à force de n’être utilisé que comme un joker de luxe, Lucas se sentirait de plus en plus frustré par sa situation. C’est en tout cas ce que révèle L’Equipe ce dimanche matin. « Cela fait trois saisons que ça dure, il ne sera jamais la priorité de Laurent Blanc », développe un de ses proches. Pourtant, début 2016, l’ancien de Sao Paulo avait les faveurs du Cévenol et avait profité de la mise à l’écart d’Edinson Cavani pour bien se montrer et se rendre indispensable avant de revenir, quasi sans explication, s’asseoir sur le banc des remplaçants du club de la capitale. D’après le quotidien national, le PSG aurait reçu des offres provenant d’Italie et de Grèce cet hiver.

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«Mais le PSG n’est pas vendeur », poursuit son agent Wagner Ribeiro. Il convient aussi toutefois de nuancer les envies de Lucas. En effet, l’ailier de 23 ans a tout de même pris part cette année à 56 rencontres avec la formation de la Porte d’Auteuil pour 13 buts (toutes compétitions confondues). La déception provient en réalité de ses deux entrées contre Manchester City en quart de finale de la Ligue des Champions (la première à la 76e et la seconde à la 44e minute). Quoi qu’il en soit, le Paris Saint-Germain devrait régler ce nouveau problème cet été. Et non, même chez ceux qui gagnent tout et qui imposent leur loi dans l’Hexagone, la vie n’est pas - toujours - un long fleuve tranquille.

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