PSG : les dessous de la démission de Leonardo

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
PSG @Maxppp

Pourquoi Leonardo a choisi de démissionner de son poste de directeur sportif du PSG ? Les raisons semblent nombreuses, en attendant de découvrir les vérités du Brésilien.

Étonnés, déçus, les supporters parisiens n’en reviennent pas : Leonardo a démissionné en plein cœur du mercato. Le directeur sportif parisien, à l’image et au bilan contrastés, a pris tout le monde de court en officialisant cette décision hier. Les raisons, il ne les a pas encore données. Le fera-t-il un jour ? À l’image de la discrétion d’Ancelotti, on peut en douter. Mais il n’est pas interdit de revenir sur les dernières semaines agitées de Leonardo.

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Selon Le Parisien, la raison numéro 1 de la démission du dirigeant reste la suspension infligée suite à son coup d’épaule sur M. Castro à l’issue de la rencontre face à Valenciennes. L’alourdissement à 1 an de suspension aurait achevé de convaincre Leonardo de plier bagages, échaudé par les instances dirigeantes du football français. Elle a aussi fortement déplu aux actionnaires à Doha, qui n’ont pas toujours apprécié le comportement médiatique de Leo.

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Le quotidien L’Équipe ajoute que les relations entre Leonardo et Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG, s’étaient fortement dégradées au cours des derniers mois. Al-Khelaïfi n’a pas apprécié le rôle de Leonardo dans le départ de Carlo Ancelotti, ni ses échecs à lui trouver un remplaçant. De plus, Leonardo aurait mis son veto à la nomination de Laurent Blanc avant qu’Al-Khelaïfi ne tranche en faveur de l’ancien sélectionneur national. D’où la mise en retrait du directeur sportif au moment de la présentation officielle de Blanc.

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Énervé par un traitement jugé trop défavorable, marginalisé par sa direction qui a pris des décisions contraires à sa volonté, Leonardo n’avait finalement plus grand-chose à espérer cette saison au PSG. Sa démission ressemble plus à un divorce à l’amiable qu’à une claque à l’encontre de QSI, bien plus touché par le départ d’Ancelotti. C’est aussi le cas de la plupart des joueurs du vestiaire, au sein duquel Leonardo ne faisait pas l’unanimité. Plus que jamais, les cartes sont rebattues au sein du club de la capitale.

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