PSG : Lucas Moura juge sans détour son adaptation et rembarre São Paulo

Un parcours mitigé. Depuis son arrivée au Paris Saint-Germain, Lucas Moura peine à justifier les quelques 40 M€ déboursés par le club de la capitale pour l'arracher à São Paulo, alors que Manchester United lui faisait également du pied. Certes, le talent de l'international auriverde est évident, et sa capacité à faire des différences sur son aile peut s'avérer efficace, mais toujours est-il que le numéro 29 francilien peine encore et toujours à être un membre à part entière du onze de départ, malgré une prestation tout à fait remarquable face à Bastia le 19 octobre dernier. Alors, comment expliquer que le phénomène brésilien ne comptabilise que cinq titularisations en Ligue 1 au compteur depuis le début de la saison ? Interrogé par Reuters, il se confie :

« Pour l’adaptation, c’est un peu compliqué à cause de la langue, du climat et des coutumes. Quand je suis arrivé, j’étais très jeune, j’avais 20 ans. J’ai beaucoup travaillé depuis mon arrivée. L’idée de dire que je ne marque pas beaucoup de buts, c’est vrai, elle s’est créée, mais je ne suis pas un buteur. J’ai d’autres qualités et d’autres missions sur le terrain : aider l’équipe, apporter de la vélocité et des changements de rythme. Je veux apporter au PSG ce que je sais faire : changer de rythme, dribbler, créer des occasions pour l’équipe et pour les attaquants, donner des passes décisives et parfois aller jusqu’au but, aussi. J’ai appris beaucoup de choses ici, je suis en train de grandir. Par exemple, au Brésil, je n’avais pas l’obligation de rester au marquage et de défendre autant. Maintenant, c’est quelque chose que je sais faire, une qualité que j’ai dans ma palette de joueur ».

Une qualité supplémentaire, qui pourrait donc le convaincre de poursuivre au PSG, alors qu'un club tel que São Paulo tente tant bien que mal de le rapatrier le temps d'un prêt. Une hypothèse à laquelle il refuse de donner du crédit, décidé à rester dans la capitale : « Je me sens très bien à Paris, je suis très heureux. Sur la pelouse, je me sens bien. Je ne sens pas la pression du transfert de 40 millions d’euros sur mes épaules. J’ai envie de faire ma carrière ici. Je n’ai pas envie de partir ». À bon entendeur...