PSG : Matuidi envoie un message clair aux supporters et à la presse

Le climat n'est pas idyllique autour du Paris Saint-Germain. Si, depuis la trêve hivernale, les Rouge-et-Bleu enchaînent les succès (7 victoires et 1 défaite en 8 matches), cela n'empêche la frustration de s'emparer des travées du Parc des Princes. La dernière sortie des Franciliens à domicile, face à Rennes, en est d'ailleurs la parfaite illustration. Vainqueurs sur la plus petite des marques (1-0), les doubles champions de France ont essuyé de copieux sifflets et certains joueurs en ont pris pour leur grade, comme Edinson Cavani et Adrien Rabiot. Cela avait agacé Zlatan Ibrahimovic, qui s'en était offusqué à la sortie du match. Blaise Matuidi n'a lui non plus pas apprécié, et le fait savoir aujourd'hui à L’Équipe :

« Nous sommes des footballeurs, mais, par moments, on aimerait que les gens puissent comprendre les hommes. Ce n'était pas forcément un coup de gueule de ma part après PSG-Rennes, mais quand je pense à Adrien Rabiot... Sa situation n'est pas facile. Il ne joue pas très souvent. Il est très jeune. C'est un garçon formé au club. Il habite à Paris avec toute sa famille. Un joueur comme ça, on se doit d'être derrière lui et espérer qu'il fasse une grande carrière au PSG. Je lui souhaite en tout cas. Bref, j'étais un peu déçu de la façon dont il avait été traité ce jour-là. Il ne faut pas tout laisser passer, mais on a besoin que les supporters soient derrière nous. Peut-être que j'ai tort, mais c'est ce que j'aimerais que les gens puissent comprendre ».

Voulant donc faire passer un message aux supporters, le milieu box to box a également des choses à dire à la presse, coupable selon l'international tricolore de critiques parfois bien trop virulentes à l'égard de l'équipe : « La critique ? Nous, joueurs, devons accepter cela. Mais il m’est arrivé, parfois, de trouver certaines réactions injustes. Il y avait un décalage entre ce que l’on donnait sur le terrain et la perception que l’on pouvait en avoir de l’extérieur. On aimerait gagner les matches 2-0 ou 3-0, comme cela a pu arriver l’année dernière. Malheureusement certains paramètres font que ce n’est pas le cas pour l’instant. (...) Et puis même pour vous, s’il n’y avait pas le PSG d’aujourd’hui, vous vous ennuieriez un peu plus. C’est vrai, non ? » Voilà qui est dit.