PSG : Motta réclame des renforts !

Par Aurélien Léger-Moëc
3 min.
PSG Thiago Motta @Maxppp

Thiago Motta assure que le PSG doit à nouveau recruter pour renforcer une concurrence qu'il estime aujourd'hui trop légère.

Qu’a-t-il manqué au PSG pour passer le cap des quarts de finale face à Chelsea ? Cette question a agité les nuits de Thiago Motta, comme il l’a confié à France Football. Le milieu de terrain regrette que son équipe n’ait pas réussi à appliquer sa philosophie de jeu et a déploré le manque de risques pris au match retour. Mais l’international italien de 31 ans a ciblé un autre point à améliorer. Pour Motta, la concurrence n’est pas assez relevée au PSG.

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« On a une très bonne équipe. Mais, selon moi, pour atteindre le niveau de grands clubs, on doit avoir dans notre équipe une plus grande concurrence. Et quand je dis ça, je parle pour tous les postes, le mien en premier. La concurrence, c’est très important. Tu dois savoir que si tu n’es pas bien, il y a derrière un coéquipier qui fait les choses comme toi, voire mieux. Ça, ça te fait beaucoup grandir », assure-t-il à France Football. Un point de vue que ne partagent pas forcément tous les joueurs en Ligue 1. Mais Motta développe.

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« Il doit y avoir une grande concurrence pour tous les joueurs du PSG. L’exigence, la concurrence, ça te fait beaucoup progresser. Ça te fait toujours donner le meilleur de toi. Tu ne peux pas penser que tu vas jouer contre Reims ou Evian, par exemple, en te donnant à 50 % et après vouloir jouer contre Chelsea. On doit ressentir un peu de la peur, se dire : "si aujourd’hui je ne joue pas bien, eh bien, le prochain match, je ne le jouerai peut-être pas" ». Pense-t-il à certains coéquipiers ? Une chose est sûre, les clubs français ne sont pas habitués à avoir un effectif aussi large que les cadors européens. Prenons le cas de Chelsea avec ses trois buteurs de haut niveau (Eto’o, Torres, Ba). Combien de temps cette situation aurait pu tenir dans un club français, où les frustrations personnelles ressortent bien plus vite ?

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Exemple de la frilosité française sur le sujet de la concurrence, Lucas Digne n’a pas cessé d’être interrogé sur son choix de rallier le PSG malgré la promesse d’un temps de jeu plus faible qu’à Lille. Pourtant, le latéral gauche a toujours tenu un discours positif et a su profiter de la moindre opportunité pour se montrer. Et que dire de Javier Pastore, condamné au banc de touche, mais qui n’a pas fait part du moindre malaise ? Le PSG est en train d’acquérir doucement cette culture exacerbée de la concurrence. Et Motta de se mettre en première ligne : « Il faut de la qualité. Je te dis ça et, peut-être, qu’un joueur plus fort que moi arrivera et jouera à ma place… C’est ça le foot. Si on ne gagne pas au niveau européen, les gens ne se rappelleront pas des joueurs comme de grands, grands joueurs. » Reste à savoir si les premiers concernés par la concurrence, et notamment les joueurs français, seront sur la même longueur d’onde que Motta. Et surtout si le fair-play financier laissera la latitude nécessaire aux dirigeants sur le marché des transferts...

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