PSG : Pastore, le gros casse-tête de Laurent Blanc

« La concurrence nous pousse toujours à donner le meilleur de nous-mêmes. C'est une bonne chose d'avoir un effectif très large. Quant à moi, j'ai toujours l'envie de donner le meilleur. Quand je serai à nouveau en bonne condition physique, je n'ai pas de doute sur le fait que je vais à nouveau jouer régulièrement ». Après le match face à Reims, et avant sa belle prestation face à Guingamp avec un but à la clé, Javier Pastore avait haussé le ton pour répondre à ceux qui en font un joker de luxe au sein de l'effectif parisien. L'arrivée de Di Maria a cependant changé la donne et il semble que Laurent Blanc n'a pas coché mentalement le nom de Pastore dans son équipe type (Motta-Matuidi-Verrati au milieu, Cavani-Ibra-Di Maria en attaque).

Interrogé sur la situation de Pastore, étincelant une grande partie de la saison dernière et déjà auteur de deux belles prestations en 4 jours, Laurent Blanc a semblé vouloir évacuer le sujet, évoquant des choix difficiles à faire. Ce qui ne sent pas bon pour Javier Pastore... « Sincèrement oui, il y a des choix à faire, que ce soit avec Javier ou d'autres. Il y en aura à faire toute la saison, on le sait depuis le début. (...) On a des effectifs de 22, 24 joueurs. Il y en a de plus difficiles à faire que d'autres, mais on les fait quand même. Je les fais, je les ferai à l'avenir, le mieux possible. Les résultats me donneront raison ou pas. Un entraîneur a toujours des casse-têtes. Si vous ne voulez pas de migraine, vous ne faites pas entraîneur ! », a glissé Laurent Blanc, visiblement pas à l'aise pour statuer sur le cas du milieu argentin.

En fait-il pour autant un remplaçant définitif ? Blanc refuse toujours l'idée de deux équipes distinctes, avec d'un côté les titulaires et de l'autre les remplaçants. « Ça évolue un groupe ! Il y a des entraînements, des matches. Bien sûr qu'un entraîneur a une idée de son équipe type. Souvent quand on réfléchit à cette équipe type, peu souvent on peut la mettre. Les choses sont claires au début de saison aussi, on est logique. On essaie aussi de donner de l'espoir. Il y en a qui sont partis avec 20, 25 matches dans la saison. Si tu es bon, tu risques d'en jouer 30. C'est là où le deal est intéressant et où les joueurs doivent comprendre que lorsqu'une porte s'ouvre, il faut être performant et bon », a-t-il expliqué, dans une déclaration qui semble coller à une situation vécue par des éléments comme Digne et Cabaye la saison passée et bientôt par Stambouli et Kurzawa. Pastore semble lui entre deux eaux. Il en saura bientôt plus sur son réel statut.