PSG : Sakho tacle la gestion d'Ancelotti et pense toujours à un départ !

100 % de titularisation. Voilà la statistique de Mamadou Sakho avec l’équipe de France depuis que Didier Deschamps en est le sélectionneur. Malheureusement pour lui, elle est loin d’être similaire en club. Mercredi, lors d’une conférence de presse, il disait vivre cette situation sereinement. Aujourd’hui, dans un entretien paru dans L'Équipe, le défenseur central de 23 a livré un tout autre discours, bien plus offensif.

« Je travaille pour jouer et j’ai un caractère qui fait que je ne peux pas me satisfaire d’être un numéro 3. J’accepte les choix du coach, mais je me bats pour essayer de gagner ma place. J’aurais pu fuir dès l’été dernier, mais je suis quelqu’un de fier et je pense l’avoir montré. Comme j’ai démontré que je ne lâchais rien », glisse-t-il. « Ça fait un an et demi que c’est délicat pour moi au Paris-Saint-Germain. J’ai vingt-trois ans et, pour continuer ma progression, il faut que je joue. » Sakho est obnubilé par le traumatisme vécu en 2012 (il n’avait pas été sélectionné pour l’Euro) et refuse d’imaginer passer à côté de la Coupe du Monde 2014. Du coup, il confirme bien penser à un départ l’été prochain.

« Bien sûr que Paris est mon club de cœur, bien sûr que j’y suis chez moi. C’est comme si j’étais chez ma mère. Mais, à un moment, si les conditions font que je dois partir pour prendre mon envol, si, quelque part, je dois prendre mon appartement pour grandir par moi-même, surtout si on me pousse vers la sortie, c’est évident que je devrai penser à ma carrière… », assure-t-il. Mamadou Sakho est bien plus touché qu’il ne le laisse paraître quant à sa situation en club. Être numéro 3 dans son club formateur lorsqu’on en a été le capitaine n’est pas facile à vivre, et le joueur de 23 ans semble garder une certaine rancœur à l’égard de son entraîneur Carlo Ancelotti.

« Dans l’esprit de l’entraîneur du PSG, je sais que je suis troisième. J’ai fini par l’accepter même si je ne comprends pas spécialement, surtout que je n’ai pas eu d’explication les yeux dans les yeux, ce qui me déçoit aussi. Mais bon, j’arrive à en faire abstraction », lâche-t-il. Et ce se sont pas les compliments réguliers d’Ancelotti ces dernières semaines qui changent quelque chose ! « Vous savez, c’est comme pour les joueurs. Les mots sans les actes, ça ne sert pas à grand-chose », lâche Sakho. Le retour en club après la trêve internationale promet !