PSG : Thiago Motta envoie un étonnant message à Zlatan Ibrahimovic

Et le suspense prit fin le 28 août, à 3 jours de la clôture du mercato. Le PSG publiait un communiqué où l'on pouvait voir Thiago Motta poser fièrement avec le maillot du PSG floqué 2017, nouvelle date d'expiration de son contrat. Au regard des prestations impeccables de l'international italien depuis le début de la saison, le club de la capitale a bien fait de fournir un effort financier pour le retenir. Au-delà de ses prestations, l'expérience de Motta est évidemment un grand plus, lui qui a connu deux succès en Ligue des Champions, avec le FC Barcelone en 2006 et l'Inter Milan en 2010. Interrogé par L'Équipe, il a comparé le Barça de cette époque avec le PSG actuel.

« Le Barça de 2006 était une très bonne équipe parce qu'on avait de bons joueurs et l'un d'entre eux était incroyable : Ronaldinho. C'était du niveau de Messi, de Cristiano Ronaldo. Ici, à Paris, je pense qu'à chaque poste sur le terrain, on a un peu plus de qualités que le Barça de 2006 mais, selon moi, on n'a pas un joueur comme Ronaldinho. C'est pour ça que tout le monde doit faire un peu plus. Et c'est pour ça, je me répète, que les individualités doivent d'abord penser au collectif », a-t-il lâché. Et si cette déclaration n'était rien d'autre qu'un rappel à l'ordre à ceux qui se regardent un peu trop les pieds ? Motta ne parle jamais pour ne rien dire et cette intervention semble bien téléguidée.

L’Équipe le relance d'ailleurs sur les déclarations de Zlatan Ibrahimovic, qui s'était auto-désigné comme le seul patron du vestiaire. « Je ne sais pas ce que recouvre le terme de patron, mais Ibra est un joueur important ici. Il le sait, nous le savons. On lui témoigne beaucoup de confiance. Mais il y a d'autres joueurs importants ici. Et il le sait aussi », a glissé Motta, visiblement à l'aise dans le costume de taulier capable de rappeler ses ouailles à l'ordre. « Non, non ! Je ne me considère pas comme ça. Je sais que j'ai de l'importance dans l'équipe mais comme d'autres. Il n'y a pas que deux ou trois joueurs importants ici, il y en a plus que ça, sur le terrain et en dehors. L'important, ce n'est pas moi ; l'important, ce n'est pas Ibra ; l'important, c'est le Paris-Saint-Germain. » Le message est passé.