PSG : Thiago Motta s'insurge contre sa réputation et encense Blanc

Sur le terrain, il est omniprésent et touche un nombre incalculable de ballons. Dans les médias par contre, Thiago Motta se fait plutôt rare. Le milieu de terrain de 32 ans a pourtant été à la une de l'actualité il y a quelques semaines, suite à l'affaire du coup de tête de Brandão à l'issue de PSG-Bastia. Un coup de tête dont il a été victime mais qui, pour certains, le sanctionnait de son comportement jugé irrespectueux sur le terrain. Interrogé par L'Equipe Magazine, l'international italien s'est étonné de sa mauvaise réputation.

« Je n’apprécie pas la façon dont certains médias français me dépeignent. Je suis agressif car mon métier, quand je dispute le ballon à un adversaire, est de remporter ce ballon. Je dois être agressif parce que l’autre joueur l’est. Mais je n’ai pas la méchanceté de vouloir faire mal à l’autre », se défend-il, assurant n'avoir jamais eu un tel procès en Italie. « Je n’en ai jamais entendues de similaires. Être dur, à certains moments du jeu, c’est normal quand on veut gagner sa place au haut niveau. Au Genoa, quand j’affrontais l’AC Milan, l’Inter ou la Juventus, je donnais tout pour m’imposer face aux grands joueurs adverses. Il y avait des gestes, des mots, ce n’était pas toujours tendre, mais, à la fin, je ne venais pas dire que tel joueur m’avait fait ceci ou cela. Quand je jouais contre Ibra, le duel était accroché et, après, on n’en parlait plus », se justifie-t-il.

Le comportement dur sur le terrain ne lui paraît pas anormal, ce sont plutôt les conséquences inattendues qui le surprennent. Toutefois, Motta ne préfère pas en rajouter au sujet de Brandão, et se montre plutôt élogieux au moment de parler de son entraîneur Laurent Blanc. Alors que son inexpérience en tant que coach en Ligue des Champions a été évoquée comme l'une des raisons de l'élimination du PSG face à Chelsea la saison passée, le milieu de terrain a balayé cette version. « Bien sûr, le coach n’a pas la même expérience que certains de ses confrères, mais il a passé toute sa vie dans le foot, il a été un joueur de niveau international, a observé des entraîneurs, ce qui n’est pas le cas d’autres entraîneurs réputés. En plus, il a côtoyé de très grands joueurs dans le Calcio, à Manchester United, en équipe de France. Il a beaucoup appris et nous le transmet. C’est une personne intelligente, il continue d’apprendre », assure-t-il. L'apprentissage est-il déjà suffisant pour espérer une campagne européenne plus fertile ?