PSG : un Carlo Ancelotti conquis réclame un noyau 100% français

Par Khaled Karouri
2 min.
PSG Carlo Ancelotti @Maxppp

Carlo Ancelotti a séduit tout son monde depuis son arrivée en Ligue 1. Le technicien transalpin a découvert quelques éléments qu'il ne connaissait pas, à l'image d'un Guillaume Hoarau qui l'étonne. Et pour le coach, cela ne fait pas l'ombre d'un doute, le club de la capitale doit s'appuyer sur une base tricolore.

Carlo Ancelotti se plait en France, et cela se voit. Depuis son arrivée aux commandes du Paris Saint-Germain, le coach transalpin se régale. Il le fait savoir au micro du Canal Football Club : « L'équipe a bien réussi. Avec la première défaite contre l'OL, il y a eu des critiques, mais c'est normal. Avec tous les changements cet été, ça aurait pu être plus compliqué. Les joueurs sont restés pros et ont accepté la nouvelle donne. La Ligue 1 est un championnat compétitif, les défenses sont bien organisées. En France, marquer 7 buts c'est impossible (rires). Je sens l'admiration, le respect des autres entraîneurs et des joueurs. Mais je dois faire du bon travail pour mériter ce respect. Paris, c'est fantastique. C'est une ville fantastique. Regarder la tour Eiffel tous les matins, ça te donne une bonne journée ».

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Mais plus que la ville qui lui plait, ce sont ses joueurs qui lui donnent entière satisfaction. De Ménez à Pastore en passant par le surprenant Hoarau, ses cadres lui donnent entière satisfaction : « Menez est un joueur doté d'une vitesse extraordinaire. Il doit être plus régulier. Pastore découvre le pays, la langue, ce n'est pas facile au début. Il a traversé une période creuse, mais il est mieux. Dans le futur, ce sera un joueur important. Hoarau, c'est une surprise, je ne le connaissais pas. Il n'est pas rapide, mais a une personnalité, du caractère, il est important dans le groupe, et il est bon techniquement ».

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De sacrés compliments, pour un attaquant qui semblait voué au départ. Mais il faut bien le dire, Carlo Ancelotti apprécie son groupe, et notamment ses joueurs français. Pour lui, pas de doute possible : malgré des moyens financiers sans commune mesure dans l'Hexagone, c'est bien sur un noyau tricolore que le club de la capitale doit se baser : « Je pense que la colonne vertébrale doit être française : Sakho, Jallet, Bodmer, Hoarau. En Italie avec Maldini et Gattuso, c'était pareil. Et en Angleterre aussi avec Cole, Terry, Lampard. C'est important le sentiment d'appartenance ». Reste à savoir si son discours fera le poids face aux envies démesurées d'un QSI décidé à ramener des stars.

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