PSG : un départ toujours douloureux pour Nenê

Par Matthieu Margueritte
2 min.
PSG Anderson Luis de Carvalho @Maxppp

Parti du Paris Saint-Germain l'hiver dernier pour rallier le Moyen-Orient et Al-Gharafa, Nenê reste déçu de la fin de son aventure parisienne.

De 2010 à 2012 et l'arrivée des nouveaux propriétaires du Paris Saint-Germain, Nenê a été l'homme qui a porté le club de la capitale. Auteur de 35 buts en 70 matches de Ligue 1 durant cette période (co-meilleur buteur du championnat avec Giroud en 2012), le Brésilien a pourtant fait les frais de la politique de stars instaurée par QSI. Relégué sur le banc au début de la saison 2012/2013, l'ancien Monégasque a préféré partir en janvier dernier. Un constat dommageable pour un joueur qui n'a pu fêter le troisième titre de l'histoire des Rouge-et-Bleu en mai dernier.

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Un départ précipité qui n'empêche pas pour autant Nenê de se sentir champion de France. «J'ai participé à la première partie de la saison, j'ai marqué ou fait marquer (1 but et 4 passes décisives en 9 matches de L1). Alors, officiellement, je le suis. Après, est-ce que je me sens vraiment champion ? Oui, quand même. Je fais partie de cette histoire. D'ailleurs, devant ma télé, je me suis senti heureux. Sincèrement. J'ai même mis des photos du titre sur mon réseau social. Alors, bien sûr, ce n'est pas pareil que si j'avais été là jusqu'au bout. Mais quand même», a-t-il déclaré à France Football.

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Forcément déçu de voir son aventure parisienne se terminer de la sorte, Nenê n'a toujours pas compris son changement de statut sous l'ère Ancelotti. D'ailleurs, il indique n'avoir reçu aucune explication de la part de l'Italien sur son rôle de remplaçant de luxe. «Non. En début de saison, le coach m'avait pourtant dit qu'il comptait sur moi, que j'étais un joueur important. La direction m'avait tenu le même discours. Mais, très vite, mon temps de jeu a diminué et plus personne n'a rien dit. Je n'ai pas non plus cherché à avoir des explications. En plus, j'étais en fin de contrat.»

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Une situation contractuelle qui a donc joué en sa défaveur. Mais pas seulement. «Bien sûr ! Et puis, il y avait des joueurs plus jeunes recrutés par la nouvelle direction. Moi, j'étais là avant... Peut-être que pour eux, j'appartenais à une autre histoire.» Mais alors que d'autres joueurs de l'équipe (Gameiro entre autres) ont également dû ronger leur frein sur le banc, pourquoi Nenê n'a-t-il pas attendu la fin de la saison pour partir en brandissant l'Hexagoal (trophée du champion de France, Ndlr) ?

«Oui, je pouvais rester encore une demi-saison, faire partie jusqu'au bout de l'histoire du titre et partir en étant champion. J'ai beaucoup réfléchi cette option. Mais que voulez-vous, je suis têtu et j'avais pris ma décision. D'un côté, je ne jouais presque plus et je me sentais inutile ; de l'autre, j'avais une très belle proposition financière d'Al-Gharafa. Ce n'est pas une raison plutôt qu'une autre qui m'a décidé. C'est la combinaison des deux.» Que de regrets.

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