PSG : Unai Emery tient sa première revanche

Par Alexis Pereira
2 min.
PSG Unai Emery Etxegoien @Maxppp

Les démonstrations de force face au FC Barcelone (4-0, 8e de finale de Ligue des Champions) et à Marseille (1-5, 27e journée de Ligue 1) ont donné à Unai Emery un crédit nouveau. Sévèrement critiqué, l'entraîneur du Paris SG est aujourd'hui porté aux nues...

Il n'est là que depuis quelques mois, mais, déjà, Unai Emery est passé par beaucoup d'états à la tête du Paris SG. Accueilli avec grand enthousiasme au cœur de l'été après ses succès continentaux consécutifs avec le FC Séville, le technicien espagnol a ensuite dû essuyer de nombreuses critiques suite à des résultats mitigés lors des grosses affiches notamment (défaite à Monaco, nuls contre Arsenal et Ludogorets, etc...) et à quelques incompréhensions au sujet de sa gestion de cas particuliers (Ben Arfa, Jesé, etc...).

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Contesté, constamment comparé à son prédécesseur Laurent Blanc, le Basque se voit aujourd'hui encensé par les observateurs. «Emery, histoire d'une greffe», analyse ce mardi L’Équipe, qui s'est penché sur la manière dont ce dernier «façonne le PSG». Fort de ses succès de prestige contre le FC Barcelone (4-0, 8e de finale de Ligue des Champions) et à Marseille (1-5, 27e journée de Ligue 1), l'entraîneur parisien a gagné un crédit qui devrait lui permettre de terminer la saison tranquillement. Sauf cataclysme. «Unai Emery a sauvé sa place au moins jusqu'à la saison prochaine», lâche une source interne au club.

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La patte Emery enfin lisible

Le projet promis par l'Ibère commence à porter ses fruits sur le pré, tout comme sa préparation physique musclée, son discours ayant été assimilé par ses joueurs, comme le révélait Thomas Meunier à la sortie du succès à l'Orange Vélodrome. «On a assimilé les messages du nouveau staff, tout simplement», lançait-il. Un discours déjà tenu il y a peu par le capitaine Thiago Silva. À force de dialogues et d'échanges, les deux parties se sont «apprivoisées», comme l'explique un proche d'un cadre du vestiaire francilien à L’Équipe. Et les résultats ne mentent pas. En 2017, le PSG affiche en effet un bilan de 11 victoires et 2 nuls toutes compétitions confondues.

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Le Parisien considère ainsi qu'«Emery a posé sa griffe», analyse tactique («plus vite», «plus jeune», «plus haut») et témoignages d'anciens coaches de Ligue 1 à l'appui. Pourtant, au sortir du nul contre l'OGC Nice (2-2, 17e journée de L1), Emery s'est demandé s'il parviendrait à tenir le cap fixé en début de saison. Il a persévéré, bien aidé par les retours en grande forme de Marco Verratti, Adrien Rabiot ou Blaise Matuidi mais aussi un mercato d'hiver conséquent (Julian Draxler a notamment relancé la concurrence en attaque), et le terrain lui a donné raison. Reste maintenant à valider cette «progression» si chère à ses yeux par ce qui compte pour tout entraîneur à la tête du PSG : des titres.

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