PSG : une sale soirée qui peut coûter cher...

Par Matthieu Margueritte
3 min.
PSG @Maxppp

Le match nul du Paris Saint-Germain contre Ajaccio (0-0) hier au Parc va laisser des traces. De quoi s'inquiéter ?

Comme au match aller, le Paris Saint-Germain n’a donc pas su se défaire d’une équipe d’Ajaccio dont la tactique ultradéfensive a une nouvelle fois payé (0-0). Tenu en échec, le club de la capitale prend certes un point d’avance sur le duo des Olympiques, mais pourrait bien perdre très vite la tête du championnat à l’issue du week-end. Et même si ce n’est pas le cas, Paris ne peut se satisfaire d’un tel résultat.

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Archi dominateurs dans la possession de balle et dans le jeu tout court, les partenaires de Blaise Matuidi n’ont jamais su trouver la solution. La faute à un Ibrahimovic auteur d’une prestation sans grand relief et qui a surtout passé son temps à pester contre l’arbitre. Sans parler de son placement beaucoup trop bas qui a nui aux latéraux franciliens qui cherchaient désespérément un attaquant à servir sur leurs centres. Le Suédois n’a pas été le seul à faillir face au but, mais sa sortie de vestiaire très énervé en dit long sur la soirée qu’il a vécue.

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Une soirée dont se rappellera d’ailleurs tout le PSG. Peu épargné par la presse (L’Équipe : « Triste repetita », « Encore un faux départ » ; Le Parisien : « Quelle déception ! »), le club de la capitale a connu trois épisodes plutôt fâcheux outre la conséquence au classement de ce nul. « Une soirée qui coûte cher », titre d'ailleurs Le Parisien. Tout d’abord, l’expulsion de Thiago Motta. Exclu à juste titre pour avoir taclé Sammaritano par derrière (l’Ajaccien a ensuite dû céder sa place), l’Italo-Brésilien a mis son équipe en infériorité numérique face à un groupe très replié en défense. Métronome du PSG jusque-là, Motta distribuait à merveille le jeu et s’était même procuré une belle occasion (13e). Sa sortie a donc privé le PSG d’une arme numérique supplémentaire. Un carton rouge qui pourrait également des conséquences sur les prochaines journées si l’ancien Intériste se voit infliger une lourde suspension.

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L’autre coup dur, et celui-là pourrait bien être plus préjudiciable, a été la sortie sur blessure de Thiago Silva. Touché aux ischiojambiers, le Brésilien est très incertain pour le déplacement à Bordeaux. Une bien mauvaise nouvelle pour Ancelotti qui dispose tout de même de munitions pour le remplacer (Sakho entre autres). Mais l’impact de Silva sur les coups de pied arrêtés et sa capacité à rassurer derrière vont clairement faire défaut. Enfin, le dernier épisode du soir concerne Jérémy Ménez.

Mis sur le banc par Ancelotti, l’international tricolore a donc subi de plein fouet la titularisation de Lucas. Presque jamais mis en danger par la concurrence, contrairement à Nenê ou Pastore, Ménez aurait moyennement apprécié. Ainsi, alors que certains se sont étonnés de ne pas le voir entrer en jeu, BeIn Sport annonce que c’est le joueur lui-même qui aurait refusé de fouler la pelouse du Parc, laissant ainsi Gameiro rentrer à sa place. Une information qu’il convient de prendre avec des pincettes, mais qui risque de faire plus que jaser si elle se confirme. Bref, Paris entame 2013 de drôle de façon en championnat.

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