Ravanelli revient sur son expérience à Ajaccio et dévoile ses plans d'avenir !

Le 2 novembre dernier, après une énième défaite face à Valenciennes, Fabrizio Ravanelli était licencié de son poste d’entraîneur à l’AC Ajaccio. Le terme d’une première expérience sur un banc professionnel pour l’ancien attaquant, dont la gestion très « italienne » a été pointée comme raison principale de son échec. Quelques semaines plus tard, quel regard porte l’intéressé sur son parcours avec l’ACA ? Au regard de l’interview qu’il a livré à l’Extratime de la Gazzetta dello Sport, le technicien semble partagé entre gratitude envers la dirigeance corse pour la possibilité d’entraîner – « je remercie le président pour sa confiance » – et amertume concernant son licenciement.

« J’estime avoir beaucoup donné à l’ACA. J’ouvrais les bureaux à 7h, je partais tard le soir. Avec mon staff, nous avions instauré un rapport franc avec tout le monde. Peut-être qu’on a sous-évalué l’environnement : en Corse il y a des habitudes enracinées, y compris dans le travail. Toujours demander le maximum aux entraînements a un effet boomerang, mais je suis convaincu qu’il suffisait de se montrer patient. Je n’ai jamais eu mon équipe type à disposition. Regardez les blessés, Eduardo et Faty, ce sont des joueurs qui pouvaient faire la différence. Les joueurs ne voulaient pas que je parte, ça veut dire quelque chose… » Marqué par son échec, l’ancien buteur de l’OM assure néanmoins avoir davantage été touché par la polémique Hengbart, au sujet des produits que prenait les Acéistes du temps de sa gestion.

« Les accusations présumées de Hengbart étaient seulement le fruit de l’imagination de quelques journalistes. Quand le joueur a fait le point en assurant que ses paroles avaient été instrumentalisées, la nouvelle a été ignorée, au contraire de la fausse. C’est une histoire qui m’a fait bien plus mal que mon licenciement… » Aujourd’hui, le technicien entend rebondir au plus vite, sans aucun doute en Italie, et sans crainte de diriger une équipe de moindre envergure. « Le licenciement est une blessure ouverte, mais ce fut une expérience importante. Je suis prêt à repartir, je n’ai pas peur de la gavetta, des divisions inférieures. Les résultats s’obtiennent par le travail. C’est pour cette raison que je me remettrai en question, au point d’entraîner en Serie B. L’important est qu’il y ait un projet sérieux. Sans prétention, je pense pouvoir bien faire. » Avec une seule victoire acquise en 13 rencontres avec l’ACA, Ravanelli devra en tout cas faire mieux lors de sa prochaine aventure…