Reims : le règlement de comptes musclé de Moukandjo

Par Khaled Karouri
2 min.
Lorient Benjamin Moukandjo Bilé @Maxppp

Benjamin Moukandjo n'a pas complètement pardonné le Stade de Reims. Brillant aujourd'hui de mille feux du côté du FC Lorient, l'attaquant camerounais est parti non sans un certain mal-être du Stade Auguste-Delaune. Mal-être visiblement persistant.

Cet été, le FC Lorient a perdu gros en devant céder Jordan Ayew à Aston Villa. Auteur de 12 buts et 6 passes décisives en Ligue 1 la saison dernière, l'avant-centre ghanéen avait fait des pieds et des mains pour convaincre sa direction de le lâcher au club anglais. Et alors que les Merlus misaient sur Benjamin Moukandjo en plus de Majeed Waris pour le faire oublier, les supporters du Moustoir craignaient le pire. Et pourtant, alors que le Black Star se morfond à la dernière place de la Premier League avec son club, le FCL pointe à une plus qu'honorable dixième place, à laquelle Moukandjo n'est assurément pas étranger.

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Le joueur passé plus tôt dans sa carrière par Nîmes et Monaco rayonne en terres bretonnes, comme le prouvent ses quelques 7 buts inscrits dans notre championnat depuis la reprise. Deuxième artilleur le plus prolifique de tout l'Hexagone aux côtés de Cavani, Ben Arfa, et Ibrahimovic (rien que ça !), le Camerounais de 26 ans s'offre une belle revanche. Évoluant au Stade de Reims la saison dernière (8 réalisations sur l'ensemble de l'exercice), le natif de Douala était parti du club champenois non sans un certain ressentiment, lui qui avait même parlé de malaise au moment de son départ. Interrogé sur le sujet dans les colonnes de L’Équipe ce samedi matin, le buteur règle ses comptes.

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« Ce qui me dérange le plus, c'est que certaines personnes du club n'aient pas dit la vérité aux supporters. C'est lâche de leur faire croire que je suis parti parce que j'ai demandé un gros salaire ou parce que j'ai réclamé une place de titulaire. C'est un manque de respect envers moi et le club. En venant à Lorient, on ne m'a pas promis que je serais titulaire. Je me bats au quotidien et le coach fait ses choix. (...) Ce serait bien que certaines personnes aient à un moment le courage de dire la vérité », conclut-il, visiblement toujours marqué par cet épisode. En tout cas, aujourd'hui, Lorient ne doit pas regretter son pari.

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