Rudi Garcia dévoile son plan ambitieux pour relancer l'OM

Par Alexis Pereira
4 min.
Olympique Marseille Rudi Garcia @Maxppp

Officiellement nommé entraîneur de l'Olympique de Marseille ce jeudi, Rudi Garcia a tenu sa première conférence de presse ce vendredi, exposant ses idées fortes pour remettre le club à sa place, en France et en Europe.

«Je suis très heureux, ravi et honoré de pouvoir être entraîneur d'un des meilleurs clubs européens et français. On sait qu'il y a beaucoup de travail». C'est ainsi que Rudi Garcia, officiellement intronisé entraîneur de l'Olympique de Marseille ce jeudi, a démarré sa première conférence de presse ce vendredi, rendant ensuite hommage à Franck Passi. Très à l'aise face aux médias et sûr de lui dans ses réponses, le technicien a expliqué pourquoi il avait dit oui au club phocéen. «Je voulais rester dans un club du big 5, la France est l'un de ces cinq grands championnats. Plus il y aura de bons clubs en France, mieux ce sera pour la L1. J'ai été séduit par le projet. Lors de mon premier contact avec Jacques-Henri Eyraud, ça a tout de suite accroché. Ma rencontre avec M. McCourt a été aussi décisive que celle avec Jacques-Henri Eyraud. L'OM est un grand club en France et en Europe, je suis quelqu'un d'ambitieux, nous avons une ambition collective, tous les trois et avec toutes les parties prenantes du club. On sait où on veut aller, ça prendra du temps, il faut travailler. Mais les bases pour réussir sont là. Réussir ici, ce doit être juste magique», a-t-il indiqué avant de poursuivre.

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«Ce travail collectif, c'est ce qui m'a séduit, cette envie de travailler ensemble, d'être transparent, les joueurs devront être comme ça aussi. C'est très excitant de repartir comme ça avec une nouvelle équipe dirigeante. Je savais que seul l'OM pouvait me permettre d'arriver dans un nouveau projet et de bâtir. Dans tout autre club dans lequel je serais arrivé en cours de saison, j'aurais été un choix par défaut. C'est aussi pour ça que je suis là. J'ai bâti à Dijon, à Lille. J'ai envie de faire ça ici aussi», a-t-il lancé. Bâtir, voilà donc son ambition première. Et l'ancien coach de l'AS Roma a une vision bien à lui de ce qui doit être fait pour construire un OM conquérant. «Je dois bien analyser les forces et faiblesses de cet effectif. Il faudra ensuite surtout entretenir les forces de cette équipe et faire en sorte que les faiblesses ne se voient pas. Il va falloir que j'aille vite. Pour connaître les joueurs, les hommes, car c'est tout aussi important. Je serai le guide et le garant de la cohésion de cette équipe, de cet effectif. Nous allons tout faire pour avoir un jeu porté vers l'avant pour donner du plaisir aux supporters, tout en étant solides», a-t-il confié avant de poursuivre.

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Une grosse confiance en lui et une ambition forte

« Au-delà de la manière, l'important c'est que les joueurs montrent de l'enthousiasme de la confiance, de la joie de jouer. Le premier objectif sera de remplir le Vélodrome, ce sera déjà bon signe», a-t-il indiqué, lançant un message fort au bouillant public olympien sur sa motivation. «Quand je suis passé dire bonjour dans les bureaux ce matin, j'ai pris une belle photo d'une banderole qui disait "on craint dégun", donc voilà, on craint dégun !», a-t-il martelé. Sur le plan tactique, il ne s'est pas trop avancé, se contentant de rappeler les principes de jeu qui lui ont permis de réussir partout où il est passé auparavant, de Dijon à Rome, en passant par Le Mans et Lille. «Mon schéma préférentiel, c'est celui qui met les joueurs de l'effectif dans les meilleures dispositions pour jouer le mieux possible ensemble. On va travailler dans les heures et jours qui viennent pour que les joueurs comprennent ce que j'attends d'eux. Il faut être prêt pour dimanche, pour le clasico, mais aussi pour la suite de la saison. La saison ne s'arrête pas après le match au Parc des Princes», a-t-il indiqué, précisant ensuite.

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«Je prendrai le temps, même si je sais qu'on n'en a pas beaucoup, pour montrer aux joueurs ce que j'attends d'eux sur le terrain. Ils doivent avoir la volonté d'imposer leur envie de jouer. Mais je ne peux pas développer plus que cela la question tactique avant d'avoir vu les joueurs», a-t-il indiqué. S'il mesure l'ampleur de sa tâche, le néo-coach marseillais ne manque pas d'ambitions. «Ça va demander du temps pour, étape par étape, ramener l'OM dans les clubs qui comptent en Europe. La première chose, c'est de revenir dans la première partie du tableau en L1. Ensuite, on verra les objectifs d'ici la fin de la saison. Il y a encore les coupes à jouer. On ne fait pas partie des favoris en championnat, mais tout peut aller très vite. J'espère qu'on sera en mesure de donner du bonheur aux supporters, mais je peux vous promettre, les yeux dans les yeux, qu'on va mouiller le maillot, qu'on va bosser, qu'on ne comptera pas nos heures pour porter haut les couleurs de l'OM en France. J'espère qu'on sera en mesure de se qualifier pour l'Europa League en fin de saison», a-t-il conclu. Le ton est donné. À lui de jouer.

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