Entraîneur d'un Olympique de Marseille balayé à domicile par le Paris Saint -Germain (1-5), Rudi Garcia a parfaitement identifié les causes qui ont conduit ses hommes au naufrages. Et tout le monde en a pris pour son grade.
La gifle va laisser des traces. Alors que tout l'état major de l'Olympique de Marseille avait lancé ce Clasico à coups de grandes opérations médiatiques dans le but de rappeler les ambitions du projet McCourt, les hommes de Rudi Garcia n'ont pas pesé bien lourd hier soir face au Paris Saint-Germain. Balayés 5 buts à 1 sur leur propre pelouse de l'Orange Vélodrome, les partenaires de Dimitri Payet n'ont pas su utiliser l'incroyable ferveur de leurs supporters pour tenter d'accrocher le club de la capitale. Un constat que n'a pas manqué de souligner l'entraîneur marseillais Rudi Garcia.
«On n'a pas été à la hauteur de l'évènement, les seuls qui ont été à la hauteur, ce sont nos 66 000 supporters. On a eu de la bonne volonté, on l'a vu au départ du match. Mais on a pris deux buts d'entrée, sur des situations qu'on avait pourtant bien fait remarquer. On savait qu'on manquerait de taille et de poids mais on savait aussi comment éventuellement les bloquer, et on ne l'a pas fait.» Déçu d'avoir été touché sur des situations vues et revues à l'entraînement, Garcia a également peu goûté le marquage de ses hommes, notamment sur coup de pied arrêté. De quoi l'inciter à remettre son OM à sa place.
«On n'a pas été au niveau, point»
«Ils ont eu trop d'occasions, ils nous ont surclassé. On a fait des erreurs de positionnement. On ne suit pas. Que Thiago Silva mette le ballon devant le but, à la limite... Mais il y a celui qui marque... On a été trop passifs, trop naïfs. Pourtant, on a abordé ce match avec beaucoup d’humilité. On sait qu'ils sont plus fort que nous. Cela nous montre tout le chemin qu'on a à parcourir pour se rapprocher, je dis bien ne pas rejoindre, d'une équipe de ce calibre. Les joueurs avaient l'envie, mais on est tombés contre plus forts que nous. Sur le cinquième but, malgré à une défense à cinq et malgré tout, c'était une promenade dans notre surface et presque un une-deux dans nos six mètres, c'est que quelque chose ne va pas.»
Agacé et désireux d'expédier rapidement les questions des médias, Garcia a terminé sa conférence de presse en promettant du changement. Et pas à long terme puisque le prochain match de Coupe de France contre l'AS Monaco pourrait être le théâtre d'un premier remaniement de l'ère Garcia. «On n'a pas été au niveau, point. La défense a pas été bonne, le milieu a pas fait son boulot. On a été surclassés. Je n'ai aucun regret, mais il faudra tirer des enseignements pour l'avenir, dès le prochain match. On a pris une bonne claque, parfois ce n'est pas plus mal.» Reste maintenant à savoir si Marseille saura se relever, et ce, face à la meilleure attaque d'Europe.
Plus d'infos sur...
Fil info