Salvatore Sirigu se lâche sur le PSG !

Par Matthieu Margueritte
2 min.
PSG Salvatore Sirigu @Maxppp

Devenu remplaçant au Paris Saint-Germain, Salvatore Sirigu est revenu dans les colonnes de L’Equipe sur son changement de statut. Et visiblement, l’Italien est déçu de l’attitude de ses dirigeants.

Arrivé au Paris Saint-Germain en 2011 alors qu’il était encore méconnu du grand public, Salvatore Sirigu (29 ans) était l’un des premiers paris du PSG version QSI. Un coup qui s’est très rapidement révélé payant pour le club de la capitale. Grand espoir du football italien à cette époque (il avait 24 ans), l’ancien Palermitain n’a fait qu’une bouchée de son principal concurrent arrivée au même moment, Nicolas Douchez. Titulaire indiscutable dans les cages franciliennes pendant quatre ans, le Transalpin a tout gagné avec les Rouge-et-Bleu avant de descendre de son piédestal. Relégué au poste de doublure de Kévin Trapp l’été dernier, Sirigu a mal vécu la venue de l’Allemand. Et pour cause. Dans les colonnes de L’Équipe, le natif de Nuoro a en effet avoué qu’il ne s’attendait pas vraiment à voir débarquer un concurrent.

La suite après cette publicité

«La vérité, c’est qu’en fin de saison dernière, à force d’entendre des rumeurs sur l’arrivée d’un gardien à Paris, j’ai demandé à Giovanni (son agent) de se renseigner auprès de la direction du club. Quand Giovanni s’est renseigné auprès du PSG, on lui a dit qu’il n’y avait "pas besoin d’un gardien". Donc j’étais tranquille. Mais quand j’ai appris que le club prenait un gardien…» Un coup dur pour le joueur qui ne s’attendait pas vraiment à voir ses dirigeants agir de la sorte. Et ce n’est pas tout. Après avoir digéré cet épisode, Sirigu a ensuite dû se plier aux décisions du staff technique parisien. Et là encore, la déception était au rendez-vous. «Quand je rentre de vacances et que je rejoins le groupe, je sais que le club a voulu me mettre dehors.»

À lire L’OL a la rage contre Bradley Barcola

Résigné face aux choix de Laurent Blanc, Sirigu espérait toutefois profiter des largesses de son club en championnat pour grappiller du temps de jeu. Sans doute pas pour inverser la hiérarchie, mais plutôt pour préparer un Euro 2016 qu’il disputera avec l’Italie. En vain. «On était largement en tête du Championnat, avec des matches tous les trois jours. Si je n’étais même plus capable d’affronter Troyes le samedi à 17 heures… Et ce, alors même que tu changes toute l’équipe, sauf le gardien. Ça été un peu exagéré.» Un mal-être compréhensible, même si le sort de l’Italien est loin d’être un cas isolé dans un grand club européen. On peut ainsi penser au duo du Barça Bravo-Ter Stegen. Ou tout simplement à la réaction d’un Nicolas Douchez qui ne s’imaginait pas vraiment quitter Rennes pour un rôle de remplaçant au PSG avant que Sirigu ne soit recruté le même été. Quoi qu’il en soit, un départ semble donc être plus que probable pour l’international azzurro. À moins que… «Je ne veux pas vivre une année similaire, mais il me reste encore deux ans de contrat. (…) À moins d’une proposition importante. Aujourd’hui, je me sens encore un joueur du PSG.» Reste qu’après cet entretien, pas sûr que Laurent Blanc ait envie de conserver un élément autant frustré.

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité