Sochaux : Renard dévoile les raisons du rendement famélique de Jordan Ayew

Par Sébastien DENIS
2 min.
Sochaux Jordan Ayew @Maxppp

Venu à Sochaux pour tout casser et pour se prouver à lui-même et aux observateurs qu’il avait tout d’un grand, Jordan Ayew déchante dans le Doubs et évolue dans la continuité de ses performances décevantes avec l’OM. Si son comportement n’est plus le même, ses performances faméliques sèment le trouble autour du véritable niveau du joueur. Hervé Renard tente d’expliquer les raisons du faible impact du Ghanéen à Sochaux…

Parti tenter sa chance du côté de Sochaux avec le fol espoir de prouver à tous ses détracteurs qu’il était bel et bien l’un des meilleurs attaquants de L1, Jordan Ayew reste dans la continuité de ses prestations à l’Olympique de Marseille du côté de Montbéliard. En effet, après avoir marqué une seule fois durant la première partie de saison avec le club phocéen, le cadet des frères Ayew n’a pas fait mieux cherchant toujours à débloquer son compteur but malgré 506 minutes disputées avec Sochaux.

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Venu pour réveiller une attaque amorphe et trop dépendante de Cédric Bakambu, qui a marqué plus d’un tiers des buts de son équipe, Jordan Ayew n'a eu aucun impact positif au sein d'une formation qui n'a marqué que deux buts depuis son arrivée début janvier. L’ancien sélectionneur de la Zambie refuse pour autant d’accabler le Ghanéen, qu’il annonce toujours en phase d’adaptation. « C’est difficile à expliquer parce qu’il faut faire vite », explique-t-il dans les colonnes de l’Est Républicain. « Mais il est normal qu’il faille un temps de réglage pour les automatismes. On ne peut pas remplacer des mois et des mois de jeu ensemble. Il est sur la bonne voie. Ce qui est important, c’est de se mettre au diapason de l’équipe où vous jouez. Vous venez de l’OM, ce n’est pas le même club, le même contexte, la même équipe. Il faut effectuer une démarche intelligente et donner de soi pour se sacrifier dans le collectif d’une équipe qui peine. Ce n’est pas facile de quitter Marseille, d’arriver à Sochaux. »

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Généreux, disponible et volontaire, Jordan Ayew tente d’afficher un visage qu’on lui connaissait peu à l’OM, loin du côté arrogant et trop sûr de lui qu’il affichait parfois sur la Canebière. Cette interview surprenante où il était apparu en pleurs à la fin de la rencontre remportée face au FC Nantes (1-0), louant les qualités de son coach en est la parfaite illustration. Du haut de ses 22 ans, Jordan Ayew reste un homme fragile, un diamant brut à polir comme l’explique Renard. « Peut-être veut-il trop bien faire de temps en temps, mais ça part d’un bon sentiment. Il a des choses à corriger. Si ce n’était pas le cas, il aurait été titulaire à chaque fois avec l’OM. Ça reste un jeune joueur, perfectible. » Seul problème, Sochaux n’a pas le temps d’attendre et Jordan Ayew va rapidement devoir prouver à tous les observateurs son véritable niveau. Sous peine de compliquer sérieusement la suite de sa carrière, à Marseille ou ailleurs.

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