Son départ de Montpellier, Jean Fernandez, son avenir : les confidences de René Girard

Par Alexis Pereira
3 min.
Montpellier Younès Belhanda @Maxppp

Invité du Club sur BeIN Sport 1, René Girard est revenu sur les conditions de son départ de Montpellier, déjà acté pour cet été.

La saison n'est pas encore terminée que René Girard sait déjà qu'il n'entraînera plus Montpellier en 2013/14. Mieux, il connaît déjà l'identité de son successeur, Jean Fernandez. Sur le plateau du Club sur BeIN Sport 1, le coach est revenu sur les conditions de son départ du club héraultais, qu'il a pourtant mené au titre de champion de France l'an passé. «Ça a pris des proportions assez énormes. Tout part d'une phrase lancée dans un journal régional dans lequel j'avais dit que j'avais pris ma décision. À travers cette phrase, rien ne laissait supposer que les choses aillent si vite. Que je parte ou que je reste, ce n'était pas le plus important. Les clubs restent, les entraîneurs passent. Cette phrase a déclenchée chez le président. Je ne pensais pas que cette phrase aurait de telles conséquences. Je trouve que c'est dommage parce que je respecte le club, le président. Il m'a donné la possibilité d'évoluer en Ligue 1. Je pense lui avoir rendu», a-t-il expliqué.

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Des incompréhension à répétition auront donc précipité la fin de son aventure à La Paillade, à l'image du transfert de Mapou Yanga-Mbiwa cet hiver. «Le cas de Mapou est très simple. C'est une question de fonctionnement. C'est le joueur lui-même qui est venu me l'annoncer. Je savais qu'il avait prolongé, qu'il avait une clause libératoire en cas d'approche d'un club étranger. Je pensais juste qu'il était normal que je sois averti d'une autre façon», a-t-il indiqué, racontant ensuite comment il a appris l'arrivée déjà bouclée de son remplaçant. «C'est allé assez vite. Il y a eu la période Maradona ensuite la période Fernandez. Je connais Jean, on a joué ensemble à Bordeaux. C'est quelqu'un qui vit pour le foot. Il m'a appelé pour me dire qu'il avait rencontré le président. J'ai un avis favorable pour venir à Montpellier. Il n'était pas obligé, mais il l'a fait. Je pense qu'il va pouvoir s'exprimer dans un bon club, dans le Sud. Je lui souhaite beaucoup de bonheur», a-t-il lancé.

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Touché et ému, l'entraîneur sudiste souhaite mettre ses sentiments de côté pour terminer au mieux le championnat. «Mon souhait, c'est de finir dans les 10 premiers. Je suis malheureux en ce moment. Je sens qu'on peut mieux faire, mais il y a un petit truc qui ne vient pas. On pouvait jouer l'Europe à un certain moment. Quand on a besoin de fédérer un groupe, il n'y a pas à tortiller. Je ne veux pas entrer dans une polémique», a-t-il regretté avant d'évoquer son avenir. «C'est agité, on dit que ça bouge beaucoup, mais je ne sais pas si ça va beaucoup bouger. Dans l'esprit et dans le jeu, l'Angleterre, c'est une expérience qui me plairait. Maintenant, je sais que ce n'est pas simple. J'ai quelqu'un qui s'occupe de mes intérêts. Il s'est dit beaucoup de choses. Mais en France, tous les entraîneurs sont en place. Je verrais ce qui se présente à moi. Je n'ai pas été reçu à Lille. Non, je n'ai eu aucun contact direct. Depuis un mois, je reçois trois-quatre coups de fil, le Qatar, les Émirats, mais il n'y a rien de concret. Je n'ai pas eu de coups de fil en France», a-t-il conclu. La page Montpellier presque déjà tournée, René Girard trépigne d'impatience d'ouvrir un nouveau chapitre.

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