Thiago Silva lâche ses vérités sur la relation entre les cadres du PSG et Emery

Lorsque Laurent Blanc a quitté le Paris Saint-Germain cet été et qu’Unai Emery, qui a remporté trois Ligue Europa avec le FC Séville, est arrivé, on imaginait que tout irait pour le mieux et tout de suite dans le club de la capitale. Mais qui dit nouvelles méthodes dit aussi temps d’adaptation. C’est pourquoi il semble raisonnable de laisser du temps au technicien basque du PSG. Pourtant, le temps, Emery n’en dispose pas, ou peu. Il a déjà subi deux défaites (Toulouse et Monaco) et malgré quelques cartons, le club francilien n’apparaît pas aussi serein que par le passé.

Arrivés aussi cet été dans la capitale française, Jésé Rodriguez et Hatem Ben Arfa - à moindre échelle Krychowiak car plus discret - ont du mal à faire leur preuve dans le onze d’Emery, qui a déjà connu une réunion musclée, passé de son 4-2-3-1 favori au 4-3-3, celui-là même qui fut cher à Laurent Blanc pendant les trois années qu’il a pu passer sur le banc du Parc des Princes. Thiago Silva est resté lui capitaine et, s’il en avait besoin, s’affirme comme le grand patron de ce PSG post-Zlatan Ibrahimovic.

Thiago Silva relativise

C’est d’ailleurs le capitaine brésilien du Paris Saint-Germain qui s’est présenté à la presse à l’issue de la rencontre et qui a tenu à évoquer la vie avec l’ancien entraîneur victorieux du FC Séville. « Ce n’est pas parce qu’on parle avec lui et qu’on fait des réunions qu’il y a des problèmes. Au contraire, le coach nous apporte beaucoup de choses positives pour essayer de progresser », une sortie pleine de diplomatie que l’on peut retrouver dans les colonnes du Parisien ce dimanche matin.

Mais qu’en est-il des cas Jesé Rodriguez - qui a disparu - et Hatem Ben Arfa, rentré hier, mais qui a fait couler beaucoup d’encre depuis son arrivée ? « C’est la décision du coach, tempère Thiago Silva. Moi, en tant que capitaine, je dis seulement que nous devons rester proches de Ben Arfa et de Jesé. La saison est encore longue et, à l’avenir, nous aurons sûrement besoin d’eux et ils feront la différence ». Les intéressés apprécieront sans doute le soutien de leur capitaine, qui lui, s’y connaît en retournement de situation, notamment avec sa sélection nationale qu’il a enfin retrouvée.