Le Paris SG passe par la case justice. D'anciens dirigeants du club de la capitale seront jugés au cours du prochain mois pour faire la lumière sur plusieurs transferts douteux opérés entre 1998 et 2003. Décryptage.
Décidément, l'Olympique de Marseille et le Paris SG sont vraiment des clubs à part. Après les Phocéens, c'est au tour des Parisiens de se voir rattraper par la justice pour une affaire de transferts douteux. Près de seize opérations (on parle notamment des arrivées de Frédéric Déhu, Pedro Pauleta, Nicolas Anelka ou encore Jay-Jay Okocha) seront décortiquées à la loupe. C'est le financement des salaires des joueurs qui retiendra particulièrement l'attention des juges Renaud Van Ruymbecke et Françoise Desset.
La suite après cette publicité
Mais à l'inverse de l'OM, il n'y a eu aucun cas « d'enrichissement personnel imputable aux dirigeants du PSG » annoncent en chœur Le Parisien et L'Équipe. La justice souhaite faire la lumière sur la manière dont les décideurs rouge et bleu gonflaient les salaires de leurs stars. Laurent Perpère et Francis Graille, anciens présidents, mais aussi Pierre Frelot, ex-directeur financier, sont particulièrement dans le viseur. Ils risquent au pire trois ans d'emprisonnement et une amende de 45 000 €. Nike France, lui aussi soupçonné d'avoir participé à ce circuit de rémunération parallèle via des contrats d'image, risque une amende de 225 000 €, tout comme l'entité PSG. Enfin, quelques neuf agents seront également entendus.
On notera enfin l'absence de charges retenues contre les joueurs. Pourtant, ce sont eux qui ont profité de ce système et de ces conditions salariales préférentielles. Étrange... Le procès débutera cet après-midi à 13h30 devant le tribunal correctionnel de Paris. Verdict le 14 avril. D'ici là, toute la vérité sera faite.
La suite après cette publicité
Fil info
La suite après cette publicité
