ASSE : le mystérieux Banel Nicolita évoque enfin les dessous de sa discrète adaptation

Par Alexis Pereira
2 min.
Saint-Étienne Bănel Nicoliţă @Maxppp

Très peu utilisé depuis son arrivée à Saint-Étienne, Banel Nicolita inquiète les supporters stéphanois. Le Roumain a tenté de dissiper ces doutes au cours d'une interview accordée à {Pro Sport}.

Soixante-quatre minutes. Aucune titularisation. Pour une recrue estivale, le temps de jeu est un peu léger. Du coup, les supporters de l'AS Saint-Étienne commençaient à se poser quelques questions au sujet du niveau réel et de l'état de forme de Banel Nicolita (26 ans). Qu'ils se rassurent, le milieu de terrain, arrivé dans les derniers jours du mercato, semble aller pour le mieux. Il s'est même exprimé aujourd'hui dans les colonnes du quotidien sportif roumain Pro Sport au sujet de sa nouvelle vie.

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«C'est un peu compliqué de s'acclimater à une nouvelle ville et à la nouvelle équipe. C'est aussi difficile de ne pas parler la langue, mais à part ça, je n'ai aucun problème», a-t-il confié avant de préciser. «Je m'adapte assez vite. J'ai trouvé ici un groupe très uni. Mes partenaires me connaissaient. Ils savaient que je venais du plus grand club roumain et ils m'avaient déjà vu sur le terrain lors des matches entre la France et la Roumaine», a-t-il poursuivi, se disant ensuite heureux d'avoir rejoint les Verts, pour le style de jeu, mais aussi pour l'ambiance.

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«Je pense que le football français est celui qui me correspond le mieux. L'accent y est mis sur la force et la vitesse, deux de mes qualités. (...) L'ambiance me rappelle la Roumanie. Le stade est toujours plein. Ici, les supporters vivent vraiment le football. Je vis un rêve en France, même si le Steaua me manque», a-t-il glissé. Satisfait de ses premiers pas, le natif de Faurei a également raconté une anecdote de sa vie stéphanoise qui pourrait en surprendre plus d'un.

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«Je dois vite apprendre les trajets de voiture ici. Mis à part aux entraînements, on n'a pas vraiment de contacts avec le club. Il y a le terrain, et ensuite, c'est chacun pour soi. Même pour les matches, on se retrouve à l'aéroport, chacun vient par ses propres moyens. Vous imaginez le choc pour moi qui suis encore habitué aux méthodes du Steaua où tout est fait en groupe», a-t-il expliqué pour justifier sa phase naturelle d'adaptation. L'international roumain a conclu enfin en lançant une belle promesse aux amoureux de Sainté.

«J'ai une super professeure de français. Elle m'aide beaucoup, elle connaît le football et m'apprend les termes utilisés pendant les matches et à l'entraînement. Une fois que je maitriserai la langue, je jouerai plus. Je suis optimiste», a-t-il avancé. Les pensionnaires de Goeffroy Guichard ne demandent que ça. Et, si possible, que Banel Nicolita les surprenne agréablement par ses prestations sur le terrain. Histoire de lever les quelques doutes naissants à son sujet...

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