Caen : Gravelaine donne le ton pour la fin du mercato

Sept jours pour agir. Lancés dans le sprint final du mercato, les clubs de Ligue 1 ont une semaine pour boucler leurs derniers achats et ventes. Le Stade Malherbe de Caen n'a pas voulu attendre le money time du mercato pour mettre le grappin sur Ismaël Diomandé. Au micro de France Bleu Normandie, Xavier Gravelaine a confirmé l'arrivée du joueur de l'AS Saint-Étienne sous la forme d'un prêt avec option d'achat. Il devrait s'engager dès demain. Mais ce n'est pas tout puisque le directeur sportif a ajouté : «Un offensif peut arriver d'ici la fin de la semaine». Une demande de Patrice Garande comme l'a expliqué Gravelaine :«Le coach a demandé un deuxième attaquant, si Andy (Delort) ou Ronny (Rodelin) venaient à se blesser (...) Ça peut-être un joueur polyvalent qui joue sur les trois postes. Il faut trouver le bon dosage. Le groupe a super bien vécu. Il ne faut pas faire n'importe quoi. En plus, avec les blessures à répétition d'Hervé (Bazile), on a eu un peu la poisse. On cherche un joueur qui pourra jouer sur les côtés et qui pourrait remplacer Andy (Delort). On ne fera pas n'importe quoi. Depuis un an, on prend Caen plus au sérieux. On ne veut pas prêter à un concurrent direct. Les pistes se font et se défont».

Pourtant, quelques noms sont sortis du chapeau ces derniers temps. Parmi eux, ceux de Jean-Kévin Augustin et de Jimmy Cabot : «On veut étoffer notre groupe pour faire souffler un petit peu. Il y a eu des contacts pour Cabot et Augustin. Ces deux joueurs font partie d'une liste de 4-5 joueurs. Peut-être qu'en fin de semaine on en saura plus. On cherche un offensif pour être tranquille en cas de pépins». Mais ces deux pistes semblent malgré tout compliquées. Concernant le Troyen Cabot, la concurrence est féroce. D'ailleurs, il est très proche de Lorient d'après nos informations . Intéressé, Caen restera fidèle à sa ligne de conduite et ne dépensera pas outre mesure : «Le président de Troyes choisira certainement. On a été relativement malins. On a eu de bonnes pioches, mais pas de gros transferts. On ne tombera pas dans la polémique de mettre 1 ou 2 millions d'euros pour un jeune prometteur. Ce qui fait pencher la balance chez nous, c'est le côté humain très important avec le président, Pat (Garande) et moi. On ne fera pas de folies pour un joueur».

Pour le Parisien Augustin, plusieurs prétendants se sont positionnés (Angers dernièrement). Mais là encore, il faudra réussir à l'intégrer au sein d'un effectif déjà en place :«On est au courant du problème des jeunes parisiens quand ils sont prêtés à un autre club (...) C'est dur d'être prêté. Ils arrivent du PSG avec un standing. Quand on sort du PSG, on veut du temps de jeu chez nous. On a pris des renseignements sur Augustin». Si une arrivée est attendue, aucun départ ne devrait intervenir d'ici la clôture du mercato d'hiver. Pourtant un élément comme Andy Delort était annoncé dans le viseur d'un club comme Wolfsbourg récemment. Gravelaine a confié : «On a progressé nos joueurs sont sollicités. On garde la tête froide (...) C'est plus l'entourage et la médiatisation de l'équipe par la presse en général. Sur mon bureau, qui est aussi celui du président, on n'a pas eu d'offre. Quand on a fait six premiers mois comme ça, on s'intéresse à vos joueurs. Mais on n'a pas de soucis d'argent». De quoi envisager l'avenir sereinement pour les Normands qui savent mieux que quiconque l'importance du mercato. Un mercato qui les avait sauvé d'une relégation en Ligue 2 il y a un an.